L’homme accusé d’avoir dirigé le commando qui a assassiné le journaliste Martinez Zogo fait de nouvelles révélations.
Justin Danwe et Cie étaient devant le commissaire du gouvernement ce mardi 14 février 2023. Il était question de déterminer de leur inculpation définitive ou non dans l’affaire du meurtre de l'assassinat du journaliste Martinez Zogo.
Au banc des accusés, l’on avait entre autres, le patron de la direction générale de la recherche extérieure, le commissaire divisionnaire Maxime Eko Eko, l’homme d’affaires Jean-Pierre Amougou Belinga, promoteur de Vision4 et bien sûr le lieutenant-colonel Justin Danwe, directeur des opérations de la DGRE.
Finalement tard dans la nuit, Justin Danwe et Cie sont retournés au SED pour complément d’enquête.
Seulement, l’on apprend qu’au cours d’une nouvelle audition, Justin Danwe a fait d’autres révélations. Le chef du commando ayant mené l’opération affirme que Martinez Zogo a été enlevé pour recevoir «une correction». Donc, il n’a jamais été question d’assassiner le journaliste d'Amplitude FM.
Dans cette nouvelle audition, Justin Danwe avoue que Martinez Zogo a été copieusement tabassé et sauvagement torturé tel qu’ils avaient reçu les instructions. Le lieutenant-colonel, directeur des opérations de la DGRE, a également fait savoir que lorsque lui et ses éléments ont abandonné Martinez Zogo dans la nature, il était toujours en vie. Il respirait encore. Et qu’il a lui-même été surpris d’apprendre la mort de Martinez Zogo, le corps retrouvé bien « exposé » là où il a finalement été découvert.
Justin Danwe pense alors le groupe whatsapp de son commando, composé de 20 éléments a été infiltré, par un « un second commando», qui est allé finir l’opération. C’est à dire achever définitivement Martinez Zogo.
A la question des enquêteurs de savoir qui sont ces éléments au sein de son commando qui était constitué essentiellement d’éléments de la DGRE, Justin Danwe dit qu’il n’en sait rien, mais affirme avoir la certitude qu’ils ont été infiltrés.
