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Assemblée Nationale : Sport et culture au service de la paix au Cameroun

C’est l’initiative du Réseau parlementaire dénommé Association internationale des parlementaires pour la paix (Aipp), tenue ce 22 novembre 2021 à l’hémicycle.

« Le sport et la culture embrassent autant de monde. C’est des moments de divertissement et de joie. La paix fait partie de la joie. Surtout la joie interne, la joie de l’esprit. C’est le moment où chacun s’évade, oublie ce qu’il peut traverser comme douleur, comme maladie et se donne corps et âme entièrement », ainsi s’exprimait la présidente de l’Aipp, Emabot Brigitte pour justifier la thématique qui a irrigué les travaux de la journée marathon.

« La contribution du sport et de la culture dans la préservation de la paix durable en période de crise et de pandémie covid-19 », est le thème retenu en extenso. Parlant spécifiquement du sport, elle va indiquer que le Cameroun est un pays de sports.

« Nous avons gagné beaucoup de trophées, cela veut dire que le Camerounais est par essence fan du sport. C’est pour cela que nous avons pensé qu’à travers ce sport, beaucoup de choses peuvent être faites », a-t-elle indiqué.

En ce qui concerne la culture, la présidente du Réseau va affirmer que chacun a une source. Chacun aime bien se replier et se rappeler de sa source.

« C’est pour cela que nous pensons qu’avec la culture, nous autres Africains, on peut changer les choses. Vous voyez qu’avant, il y avait le respect de soi, la dignité de l’être humain, avec tout ceci, je me dis que si nous rentrons dans la culture ancestrale africaine, beaucoup de choses peuvent se résoudre pour la paix », rassure-t-elle devant la presse.

Quant au pasteur Emmanuel Ndjanti Ndebi, mandataire de l’association religieuse « la Voie », il va s’étendre sur les chemins de la paix de l’Eglise pour venir à bout de la Covid-19.

« En tant qu’église, nous avons la responsabilité d’éduquer les populations, respecter la parole de Dieu qui permet un armement spirituel et moral pour faire face aux défis de la vie. Aussi les encadrer à fonctionner en tant que véritable citoyen, en tant que modèle. Notre présence ici est justifiée pour montrer ce que l’Eglise a fait et continuede faire pour aider les chrétiens et les croyants de façon générale pour tenir ferme contre cette vilaine attaque de la pandémie du Covid-19 », déclare l’homme de Dieu.

Plus loin, il indique que la paix est d’abord mentale. Vous savez, poursuit- il, qu’à la survenue de la Covid-19, toutes les populations ont été envahies par la crainte et la panique.

« Il faut avoir une paix intérieure pour pouvoir faire face aux défis physiques. En vérité, la peur tue à plus de 80% avant que la maladie physique n’attaque votre corps », reconnait-il. En plus de ceci, il y a eu plusieurs autres exposés des éminents professeurs à l’exemple de Ntuda Ebode.

Le Réseau en question

L’Aipp a cinq piliers. On peut sommairement citer: il y a un seul Dieu qui est le créateur de tout être, il y a une humanité commune qui lie tous les hommes. Le 2ème pilier est que les êtres humains sont essentiellement spirituels par nature. Le 3ème pilier est que la famille est l’école de la paix, la pierre angulaire de la paix.

En 4ème lieu, il y a l’altruisme. L’homme doit apprendre à vivre pour les autres. Pour finir, la coopération entre les différentes religions est essentielle pour construire la paix. Etre parlementaire pour la paix signifie qu’étant élus du peuple, ils doivent en examinant chaque loi qui arrive à l’hémicycle, s’assurer qu’elle fait la promotion de la dignité humaine.

Quand il y a la justice, quand il y a le respect de l’autre, on est sur le chemin de la promotion de la paix. Les députés doivent commencer, comme ils l’affirment eux-mêmes, à apprendre ce qui fait la promotion de la paix. Ils doivent selon leur entendement, parler pour l’intérêt des Camerounais, parler pour le peuple camerounais. Aimer l’autre, s’ouvrir à autrui fait partie de la paix universelle.

« C’est le souhait d’une mère de voir le Cameroun debout. Quand on parle de Cameroun debout, cela ne peut pas se faire sans les hommes intègres. Ici nous parlons de tous les hommes de toutes les catégories, hommes ou femmes, du sommet à la base. En vivant dans cette synergie d’intégrité, notre pays vivra toujours dans la paix », déclarait la présidente de ce réseau, Emabot Brigitte, à la presse.

Le Messager