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Bouba Vira, un maitre chanteur aux abois à Kousseri

Quand un polichinelle veut se prendre au sérieux, il est prêt à débiter des inepties en tous les genres. Dans une incongruité totale, et avec un style rédactionnel médiocre qui ferait pâlir un enfant en cycle d’alphabétisation, Bouba vira s’est mué en maitre chanteur dans le département du Logone et Chari. Les autorités administratives, les responsables des services déconcentrés, et les politiques sont ses principales cibles. Il est question d’adhérer à ses préoccupations ou alors, on devient une cible à descendre sous des accusations sans fondement. Aujourd’hui, le Directeur de l’hôpital régional annexe de Kousseri est dans sa ligne de mire.

Président de l’association de défense des droits des consommateurs en Afrique. En dehors du Tchad, il n’est jamais sorti du Cameroun et n’a jamais posé une action hors de Kousseri. Président du rassemblement des jeunes du Président Paul Biya, dont il serait le seul militant, Président du GIC agence des commissionnaires et transporteurs routes des marchandises et transitaire, l’homme s’est entouré de subterfuges pour avoir une carrure de leader dans le département. Avec ces artifices, il estime pouvoir donner des injonctions au Préfet, aux délégués départementaux, et au Directeur de l’hôpital régional annexe de Kousseri. Mais à bien scruter ses différentes correspondances, l’on constate que l’on a affaire à un quidam. A fortiori, c’est un Tchadien qui par la voie de l’hospitalité s’est sédentarisé et voudrait jouer les premiers rôles. Il n’y a qu’à parcourir sa correspondance adressée au président de la république le 28 Octobre 2018 avec en objet : Demande d’autorisation de changement de nationalité Tchadienne. L’on comprend que Bouba Vira est Tchadien. Et dans le développement de sa demande, l’on est complètement perdu entre la diffamation et les injures proférées aux autorités, l’autoglorification, la flagorne[1]rie. Morceau choisi : « En effet Monsieur le Président, J’ai été l’une des personnes ayant lutté efficacement contre la nébuleuse secte BOKO-HARAM, pour avoir promu et crée cette association de comité de vigilance qui, non seulement a contribué et a donné un ouf de soulagement à la nation Camerounaise mais au monde tout entier. Puisque nous sommes tous témoins de l’efficacité du comité de vigilance. Une personne ayant la flèche et l’autre le fusil, mais la flèche remporte. Alors il y a de quoi remercier celui en charge de cette idée salvatrice ». Que chacun comprenne comme il peut. A lire ces mots, l’on se poserait la question de savoir si c’est un tchadien qui est venu inspirer le Cameroun dans l’adoption d’une stratégie de lutte contre Boko Haram ? Mais plus encore, quand on ne peut avoir des mots qui sied avec le contexte, il serait judicieux de se taire au lieu de raconter des mensonges et des inepties qui blessent la morale humaine. Et toujours dans cette lettre de demande de nationalité, Bouba Vira, le polichinelle qui se prend trop au sérieux s’en prend au Préfet Mekondane Obounou Albert pour l’avoir étalé devant les autorités du département. Dans un français approximatif et qui frise le ridicule il note que : « …pour avoir dénoncé des faits dans lesquels de près ou de loin dont Monsieur le Préfet était impliqué me cause des ennuis au point de me mettre à nu devant toutes les autorités du département et de l’arrondissement ; oubliant que par le passé j’ai été et il a toujours dit le n°1 du département en matière d’idée, courage, patriotisme ». Flagornerie, quand tu nous tiens. Le Président de la République lui a -t-il délivré la nationalité Camerounaise pour autant ? Obtient-on la nationalité à force de flagornerie et de mensonge ? Pourtant l’homme oublie qu’en 2016, il a voulu faire un chantage affectif au préfet en accusant le départemental du commerce sur des faits dont il n’a apporté aucune preuve. Dans cette lancée, un cadre de la délégation régionale du commerce pour le Logone et Chari nous a laissé entendre que : « Cet homme (Bouba Vira NDLR), utilise son association comme un passe-droit, comme un fonds de commerce et se donne des allures au point d’intimider certains responsables des structures déconcentrées. On ne sait même pas s’il a des membres et il croit pouvoir à chaque fois, instruire ses directives aux autorités. Mais le chantage est devenu son arme de prédilection et il croit pouvoir inquiéter tout le monde ». Dans la spirale du trafic d’influence « Il se fait passer pour un grand homme auprès d’une certaine strate de la société. Pour le simple fait que le Directeur du Ca[1]binet du premier ministre a répondu à une de ses correspondances, il croit pouvoir influencer les politiques, l’administration et même des personnalités de la société civile du département ».

Laisse entendre un natif de ce département qui le connait bien. L’on peut simplement comprendre que c’est à desseins qu’il a tenu à être le Président de l’association de défense des droits des consommateurs en Afrique, Président du rassemblement des jeunes du Président Paul Biya, Président du GIC agence des commissionnaires et transporteurs routes des marchandises et transitaire. En fin calculateur il croyait pouvoir tirer les marrons du feu. Et c’est ce qui est sa préoccupation lorsqu’il adresse une correspondance au Président de la République sous la casquette de président de son mouvement politique en faisant des remarques farfelues et qui plus ait, se donne le privilège de faire des propositions au président de la République sur des têtes couronnées qui doivent meubler le gouvernement. C’est osé. Comment ce Tchadien acculturé ne peut-il pas se prendre pour un incontournable dans le département ? Son malheur c’est qu’il oublie que le dernier des Camerounais peut saisir le Président de la République sur tout sujet, et attendre une réponse qui arrive toujours. Dans un français clair et limpide, mais surement incompréhensible par le quidam, la réponse du Directeur du cabinet du premier ministre lui faisait comprendre poliment qu’il n’a pas qualité à faire des remarques sur les missions assignées aux responsables de l’administration affecté dans ce département.

La dernière victime de sa cible est aujourd’hui toute désignée. Le Directeur de l’hôpital régional annexe de Kousseri, le Dr Yaya Souley[1]manou. Avant l’arrivée de ce bâtisseur, l’état de décrépitude avancé dans lequel s’était engouffré l’hôpital ne faisait l’objet d’aucune attention particulière. Bouba vira, du haut de ses associations qu’il traine comme des ca[1]rapaces dans un objectif de séduction et de fonds de commerce n’avait mentionné aucun mot, dans le cadre de la réhabilitation de cette institution hospitalière. Il aurait fallu que le Dr Yaya Souleymanou arriva en 2019. Et il aurait fallu qu’une vision soit rendue publique et que sa matérialisation soit effective pour voir apparaitre des danseurs circonstanciels de scalps se présenter pour, au préalable, adresser une motion de soutien au Directeur pour ses grandes œuvres. Pour une première lame d’une épée à double tranchant, il déclare : « Monsieur, l’association de défense des droits des consommateurs en Afrique (ADDEDCA), et toutes les populations du Logone et Chari en général et celle de l’arrondissement en particulier venons par la présente vous soutenir, encourager et vous remercier dans toutes les actions engagées dans cet hôpital à savoir : l’éclat des bâtiments ; la maternité en deux ; la médecine en deux ; le labo en deux. Toutes les salles carrelées, climatisées et ventilées en même temps. Toutes les douches sont modernes. L’enceinte de l’hôpital est en pavés, les canapés de haute gamme dans l’accueil, chaque bureau de médecin embellis, chaque secteur ayant sa pharmacie, la baisse des prix des opérations confondues, le recrutement du personnel haute[1]ment qualifié, la mise en place des produits pharmaceutiques de spécialité en grande quantité, et avec prix abordables à la portée de tous, votre disponibilité à rendre service à chaque minute, quand on a besoin de vous et sans distinction de religion d’apparence politique ou ethnique. Bref la liste est exhaustive. Tout ceci est dû par votre foi et crainte de Dieu ».

Avant de poursuivre « Nous vous rassurons d’être à vos côtés jusqu’au dernier jour de notre existence. Puis nous promettons de vous soutenir sans faille. Puisque vous soutenir, c’est nous soutenir nous-même. Cet hôpital appartient à nous et notre progéniture, bref à toutes les personnes qui vivent dans le Logone et Chari ». Et pour conclure : « Monsieur le Directeur, le Logone et Cha[1]ri est très difficile, mais la route que vous avez empruntée c’est celle de Dieu. Même le prophète Mohamed (SEW) a été combattu pour ces belles œuvres et c’est votre cas. Donc le tout puissant est à vos côtés. Il sera toujours à vos côtés. Juste un petit rappel, la visite du très majestueux Sul[1]tan de Kousseri, c’est une première dans le département. Et là où le Chef suprême passe, la bénédiction de Dieu suit ». Ecrivait Bouba Vira avant de se rétracter quelques jours après et chercher à vouer le Directeur aux gémonies. Dans sa 2ème lame, c’est à l’abattoir qu’il voudrait pousser Yaya Souleymanou avec pour seule preuve ce qu’il estime être des voices et des remarques personnelles discutables et frisant la gadoue. Le constat aujourd’hui est, on ne peut plus clair. Les faits sont têtus et les commentaires sont libres. Il faut faire un tour à l’hôpital régional annexe de Kousseri pour apprécier la métamorphose, tant dans la qualité de la gestion administrative, les prestations qualitatives, la qualité de service, l’adéquation compétence et compétitivité et enfin la satisfaction des populations. On ne rend visite à quelqu’un que lorsqu’il a un capital crédibilité. En termes d’homme de qualité, l’hôpital en a reçu.

Aujourd’hui, c’est à se demander en quoi Bouba vira aura contribué au rayonnement de cet hôpital, lui qui a été crédité de la tâche de la promotion de cet hôpital et qui à la fin, au-delà de ses missions qu’il ne maitrisait pour mieux les remplir, il cherche à vouloir donner des injonctions à un Directeur d’hôpital nommé par décret Présidentiel. « Il nous a trompé » s’est-il laissé aller dans une de ses correspondances. De quel aura peut-il se pré[1]valoir dans le choix d’un très haut cadre de l’administration pour faire une remarque aussi saugrenue au premier ministre chef du gouvernement ? Il faut aujourd’hui comprendre que le Logone et Chari entretient en son sein un Tchadien qui a une mission personnelle de déstabilisation des institutions pour des intérêts personnels, et qui devrait être poursuivi par les institutions compétentes pour des faits avérés. Chantage, diffamation, abus de confiance, propagation de fausses nouvelles, insultes et délations sont devenus son centre de gravité. Il doit être mis hors d’état de nuire.

Source : L’Equation : Richard Bondol