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Cameroun : Accusée d’avoir écarté Sam Baka pour s’emparer de la tête de l’UDC, Tomaïno Ndam Njoya réagit

Selon les statuts de l’Union Démocratique du Cameroun (UDC), c’est Sam Baka, le premier vice président, qui devrait gérer les affaires courantes du parti jusqu’à la tenue de la prochaine convention de cette formation politique prévue en 2021.

Le quotidien Le Messager dans son édition du mardi 28 avril 2020, indiquait que Tomaïno Ndam Njoya, l’actuel maire de la commune de Foumban, a pris la tête du parti au terme de la tenue d’une réunion des membres du bureau politique de l’UDC, convoqué et présidé par le deuxième vice-président, Christophe Ndeuhela,

C’était pourtant Sam Baka, premier vice-président de l’UDC qui devait prendre les rênes du parti jusqu’à la convention de l’année prochaine. «Une telle perspective est en déphasage avec les textes fondateurs de l’UDC où il existe un vide juridique pour ce qui est de la vacance au poste de président national. C’est pourquoi, les membres du bureau politique ont pris leurs responsabilités en lançant une pétition dans le sens de désigner un nouveau leader», avait-on lu dans les colonnes du journal fondé par feu Pius Njawé.

Le Messager, dans sa livraison de ce lundi 11 mai revient une fois de plus sur cette affaire. Le tabloïde citant un communiqué de Tomaïno Ndam Njoya précise que «ce choix s’est fait à l’unanimité par les membres du Bureau politique de ce parti, présents aux assisses de Foumban en date du 24 avril dernier, sous la conduite du 2è vice-président de cette famille politique».

Celle qui assure désormais la présidence de l’UDC, jusqu’à la prochaine convention du parti, marque ainsi son étonnement devant la polémique engendrée par ce choix. Selon notre confrère, l’ex-députée pose un certain nombre d’interrogations au sujet de la prétendue «pétition lancée contre Sam Mbaka pour assurer l’intérim de la présidence».

Au sujet de sa désignation à la tête de l’UC, Tomaïno Ndam Njoya, note qu’aux assises de Foumban du 24 avril 2020, il y avait sur la table du Bureau, plusieurs propositions. «En premier lieu, il s’est agi de savoir s’il n’était pas loisible de tenir une Convention extraordinaire. Cette option, dit-elle, s’est avérée impossible dans le contexte de la crise sanitaire actuelle de Coronavirus avec les différentes mesures... En deuxième lieu, il y avait sur la table l’option de confier les choses aux mains du 1er vice-président jusqu’à la prochaine convention».

C’est à ce niveau que tout s’est joué, soutient-elle. D’une part, à l’UDC, seuls le président national et le Conseil exécutif national sont les institutions élues par la Convention nationale, et qu’aucun mécanisme statutaire ne prévoit la suppléance du président national jusqu’au terme de son mandat. D’autre part, «Sam Mbaka étant haut responsable au même titre que l’honorable Tomaïno Ndam Njoya, sa désignation a été évaluée, et, c’est sans doute à ce niveau que la décision a été interprétée de ‘‘pétition’’. Le Bureau politique élargi a pris l’option de la désignation de l’honorable Tomaïno Ndam Njoya pour cette mission».

 

Avec Cameroun-Info.Net