Le Ministre de la communication Issa Tchiroma Bakary avait finalement confirmé le 29 janvier que Sisiku Ayuk Tabe et 48 autres sécessionnistes extradés du Nigeria sont gardés en prison au Cameroun et devrons répondre de leurs actes devant la justice.
Même si jusqu’aujourd’hui aucune image n’a encore filtré sur leur présence effective en terre camerounaise, la communauté internationale réclame déjà un procès équitable pour ces leaders du mouvement indépendantiste anglophone.
Le congrès américain se montrant très préoccupé par extradition des séparatistes anglophone qui pour certains sont détentrices de carte de réfugié et d’autres jouissant de la nationalité américaine « appelle le gouvernement camerounais à mener ses actions judiciaires dans le strict respect des droits humains contenus dans la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 dont le Cameroun est partie prenante ».
L’avocat nigérian des sécessionnistes Fami Falana dans ses propos soulignait que l’entité du Haut-Commissariat des réfugiés au Nigéria s’est offusquée de l’extradition les leaders séparatistes au Cameroun Selon lui, ils sont considérés comme les réfugiés politiques, le Nigéria a violé le Droit International
