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Cameroun : Fatigué d’être pourchassé, Dzongang décide de se livrer

Il n’étend plus vivre en cachette dans son propre pays.

Albert Dzongang veut se rendre. La police camerounaise est à ses trousses depuis un mois. Il est accusé d’avoir pris part à « marche insurrectionnelle» du mardi 22 septembre initiée par l’opposant Maurice Kamto.

Espérant mettre le grappin sur le conseiller stratégique de Maurice Kamto, la police a quadrillé samedi dernier Bahouan, un village situé dans la région de l’Ouest du Cameroun, où est né Albert Dzongang. Ces hommes en tenues avaient cru qu’il y sera présent, à l’occasion des obsèques de sa sœur ainée décédée quelques jours plus tôt.

Ce jour là, c’est depuis sa cachette que le virulent opposant a fait signe de vie. Il a notamment répondu à ceux qui l’annonçaient déjà hors du pays. « Bonjour à tous les combattants, bonjour au peuple de la liberté. Je suis votre frère Albert Ndzongang. J’ai eu beaucoup de blessures le 22 (septembre 2020). Etant recherché, je me suis replié pour préparer les prochains évènements. Restez mobilisés. Je suis au Cameroun et je ne peux pas quitter le pays tant que notre président élu est encerclé et tant que nos frères sont en prison… Je ne me livre pas à eux parce que ça m’empêcherai de préparer la suite ; je ne suis pas physiquement prêt pour les affronter maintenant mais soyez rassurés, je suis là. Je serai là et je serai toujours là avec vous jusqu’à ce que notre pays soit libéré. Jusqu’à ce qu’il ait la prospérité pour tous et avec tous les Camerounais », va déclarer dans une bande audio l’homme politique.

Une semaine après, Albert Dzongang fait encore parler de lui. Cette fois, il prevoit de sortir de sa cachette afin de continuer le combat pour la libération du Cameroun.« Mes plaies se cicatrisent. Je vais bientôt rentrer chez-moi et me faire arrêter si le pouvoir dictateur le veut. Je suis fils d’un grand résistant, et ne saurais être lâche. Préparez-vous chers AP (amis pacifiques, NDLR), nous allons continuer à manifester pacifiquement pour exiger un mieux-être pour tous les Camerounais, y compris ceux qui nous combattent aujourd’hui, et la paix dans le NOSO (Nord-ouest et le Sud-ouest, NDLR)», déclaré-t-il dans une autre bande sonore diffusée le jeudi 22 octobre.