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Cameroun - France: Après avoir insulté Paul BIYA, un activiste BAS-MRC demande pardon

Serges Anango, activiste réputé du mouvement hostile au régime de Yaoundé dénommé « Brigade Anti-sardinard » (BAS), antichambre du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC),  a transmis la semaine dernière, une lettre d’excuse destinée à la famille présidentielle qu’il avait copieusement couverte d’injures il y a quelques années après avoir activement pris part aux casses de l’ambassade du Cameroun en France.

A l’Ambassade du Cameroun en France, l’ère des casses de 2018, 2019 semble bien révolue. Les dernières actualités dans cette représentions diplomatique du Cameroun en disent long. Selon  les informations de l’hebdomadaire La Nouvelle, en kiosque ce lundi 5 avril 2021, « l’ambassadeur (André Magnus Ekoumou, ndlr) a personnellement reçu l’un des plus virulents activistes de la Bas-Mrc, Serges Anango qui, en novembre 2018, au fort des vives tensions, résultant de l’élection présidentielle d’octobre 2018, s’était bestialement illustré par des insultes sur la mère du président de la République ». « Il avait déjà participé aux casses de ladite ambassade, détruisant son serveur et urinant sur le portrait du président de la République », ajoute le journal.

Le principal objectif de l’activiste, apprend-on, était de présenter ses excuses à la famille présidentielle à travers une lettre d’excuses apportée à l’ambassadeur pour transmission à qui de droit. Mais cette scène « surréaliste » dont les images font la ronde des réseaux sociaux, n’a pas été du goût des nombreux internautes suscitant, précise une mise au point de l’Ambassadeur.

« Une photographie partagée sur les réseaux sociaux présente l’ambassadeur du Cameroun en France en compagnie de M. Serges Anango. En effet, M. Anango, qui a été bien reçu au cabinet de l'ambassadeur du Cameroun en France, est venu se repentir avec beaucoup de regrets, pour les actes commis le 26 janvier 2019, au cours desquels, les locaux abritant la mission diplomatique du Cameroun en France ont été sauvagement saccagés. Au cours de cet entretien, M. Anango, a en outre profité, pour s'excuser des outrages perpétrés à l'endroit de certaines hautes personnalités de la République. En droite ligne avec sa politique de main tendue et d’ouverture prescrite par le président de la République, Son Excellence Paul Biya, l’ambassadeur a reçu cette personne. L’ambassade tient à réaffirmer qu’elle n'est pas une instance judiciaire. Elle est, et demeure la maison commune de tous les Camerounais. Cependant, toutes les personnes soupçonnées d'avoir participé aux actes de pillage et de dégradation des locaux de l'ambassade du Cameroun et d'autres faits répréhensibles, font l'objet en ce moment d'une procédure pendante devant les Tribunaux compétents. L’ambassade rappelle avec force qu’il n’y a pas de pardon sans justice. La procédure judiciaire en cours, ira jusqu'à son terme et établira les responsabilités pénales et civiles encourues par les personnes poursuivies », propos du Chef de la mission diplomatique en France relayés par La Nouvelle.

A l’effet d’étouffer toutes les vaines polémiques au tout de cette affaire, notre source précise qu’André Magnus Ekoumou arrive à l’Ambassade du Cameroun à Paris au moment « les casseroles » d’Alfred Nguini commençaient à faire trop de bruits dans la capitale française et même au Cameroun. Le journal donc que dès son arrivée à Paris, le plénipotentiaire camerounais a solennellement tenu à remettre l’église au centre du village. « En m’envoyant à Paris, le chef de l’Etat m’a fortement instruit de rassembler tous les Camerounais. De faire de notre ambassade la maison commune des Camerounais. Il n’y a ni Bas, ni Patriotes, ni Nordistes, ni Beti, ni Bamiléké, ni Douala, ni Anglophone. Il y a seulement des Camerounais », avait-il alors indiqué à ses compatriotes de la France.

Même avec ce vent de réconciliation qui souffle à la Mission diplomatique du Cameroun en France, quelques questions restent au fond de la casserole. Bien qu’ayant fait le premier pas, Serges Anango mérite-t-il le pardon de la famille présidentielle, et du Cameroun tout entier ? Doit-on accepter ses excuses ? C’est sans doute, une affaire à suivre !