Depuis la découverte d’un gisement d’or à Eséka en Aout dernier, la localité est désormais en ébullition. On assiste à une ruée des jeunes vers le lieu d’exploitation. De nombreux orpailleurs venus en majorité de la Centrafrique, du Niger, du Nigéria et du Tchad se sont livrés à cette activité.
C’est donc face à l’ampleur de cette activité dans une ville qui était il y a un an le théâtre une catastrophe ferroviaire que le ministre des Mines,de l’industrie et du développement technologique Ernest Gwaboubou, a effectué une visite sur les sites et a accordé jusqu´au 31 décembre aux orpailleurs pour se conformer à la réglementation.
Selon Cameroun Tribune, le ministre a été clair les artisans devraient se conformer à la réglementation en vigueur concernant ce secteur d´activité. Grossomodo, ils ont l´obligation de se faire établir la carte d´artisan minier s´ils veulent continuer à mener l’activité. C’est ainsi qu’une date butoir du 31 décembre prochain leur a été accordée.
Même si le ministre a avoué détenir déjà de nombreux dossiers déposés dans son département ministériel pour ce type d´exploitation, il a demandé aux artisans miniers de respecter les normes en se faisant aider par les structures comme le Cadre d´appui et promotion de l´artisanat minier (Capam) ainsi que le Peca (Processus de Kimberley) qui veillent à la traçabilité de la production de l´or, nous rapporte le journal.