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Cameroun- « J’ai reçu mission de tirer. Je l’ai tiré, et je l’ai marqué » 08 oct 2018-08 oct 2020, deux ans déjà que Kamto avait marqué le penalty historique

Maurice Kamto

Coup de théâtre, nous sommes précisément le 08 octobre 2018. Maurice Kamto se déclare vainqueur de l’élection présidentielle de dimanche 07 octobre 2018, mais sans avancer le moindre chiffre.

Une auto-proclamation qui fera l’objet d’une bombe à travers le pays. « J’ai reçu mission de tirer le penalty historique. Je l’ai tiré. Le but a été marqué », dit l’opposant d’entrée de jeu, demandant dans la foulée au président sortant de lui  passer le pouvoir pacifiquement. « Je lui assure à lui-même, et à sa famille, toutes les garanties de sécurité, d’immunité et de respect dues à son statut et au rang des siens. J’en appelle au sens républicain des autorités administratives, des forces de défense et de maintien de l’ordre, afin qu’elles accompagnent positivement ce moment solennel et historique auquel le peuple nous a conviés collectivement de façon mémorable » poursuit Maurice Kamto.

Deux ans après,  jour pour jour, comme si c’était hier, Maurice Kamto qui se présente comme le « président élu », continue de revendiquer sa victoire. Il a mis sur pied un plan national de résistance pour dénoncer ce qu’ils appellent au sein du MRC le « hold-up électoral ».

Bien qu’assigné aujourd’hui à résidence, Maurice Kamto n’entend pas capituler. Selon lui, la résistance va se poursuivre, elle ne s’arrêtera pas, elle continuera de plus belle, jusqu'à la chute du régime, tant que Paul Biya n’a pas pris en compte les aspirations du peuple, à savoir la reforme consensuelle du système électoral, et une réponse claire à la crise meurtrière des régions anglophones du pays entre autres.

Jusqu’où ira Maurice Kamto avec ses menaces ? Difficile de savoir. Une chose reste sûre, Yaoundé ne compte pas croiser les doigts et observer l’opposant conquérir le pouvoir avec des méthodes que certains observateurs qualifient d'«insurrectionnelles ».