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Cameroun-Soutien aux terroristes : Crise de conscience des ONG ?

Mais, qu’est-ce qui n’a pas marché ? Ce questionnement emprunte à notre parler familier, illustre à juste titre, l’expectative dans laquelle se trouve plongée l’opinion, après ce qui semble être un revirement moral de certains acteurs du domaine des Droits de l’Homme. Ceux-là mêmes qui pendant toutes ces années de lutte contre l’agression terroriste sur notre sol, auront fondé leurs réputation et prospérité sur le soutien effrontément apporté à nos oppresseurs auxquels ils n’auront trouvé que des vertus.

Pour ces gardiens d’une certaine conscience, en massacrant à tour de bras hommes, femmes et enfants dans les maisons, les champs et les routes, les terroristes faisaient œuvre de salubrité publique tout autant qu’en passant par les flammes les édifices publics, les biens privés, les écoles, les dispensaires, les structures médico-sanitaires et autres lieux de culte, en incinérant des malades sur leurs lits d’hôpital et des morts dans leurs cercueils, les égorgeurs de la bien-pensance humanitaire rendaient d’incommensurables services a l’humanité. 

Et pour faire bonne mesure, ces consciences obnubilées de calculs bassement lucratifs n’avaient de cesse d’imputer ces mêmes inhumanités à nos Forces de Défense et de Sécurité, sans s’épargner au passage, des reproches implicitement adressés à nos populations, pour leur attachement à nos institutions républicaines.

Seulement, voilà ! L’on ne saurait conjuguer au passé, le passif de nos détracteurs les plus acharnés, sur la base d’une sortie épistolaire. Le faire reviendrait à manquer de persistance mémorielle, de perspicacité intellectuelle, et de clarté prospective. Oubli, superficialité et cécité nous exposant aux coups fourrés qu’il est permis de subodorer derrière cet écran de fumée.

Il est en effet avéré que les exploitants de la filière droit-de-l’hommiste sont depuis devenus des officines d’influence à la solde des plénipotentiaires de l’hégémonie globale. A partir de cette grille de lecture, il convient d’insérer le récent semblant de revirement à 180 degrés desdits entrepreneurs prépondérants, dans le registre des manœuvres de diversion psychologique, uniquement destinées à obtenir par la souplesse cognitive et émotionnelle, ce qui jusqu’à présent ne l’aura été ni par la pression, encore moins par la terreur.

Par ces temps d’ambiguïté où plane le spectre d’une conflagration d’ampleur planétaire, les camps en rivalité de virilité ratissent large dans la quête d’une piétaille devant alimenter leurs champs de bataille, quitte pour cela à donner l’impression de se renier publiquement.

Une inversion morale, une roublardise intellectuelle, une pantalonnade idéologique dont devra se méfier toute personne ayant sa cervelle solidement ancrée dans sa tête, plutôt que dans son ventre ou ses bras. En tout état de cause, et jusqu’à plus ample informé sur ce qui n’a pas marché, gardons vivace à l’esprit qu’embrasser son ennemi pour mieux l’étouffer, est un vieil axiome étranger aux peuples d’Afrique. Il est toujours en vigueur !  

 

 

Cyrille Serge Atonfack Guemo, Chef Division de la Communication du Mindef,