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Cameroun-Violence : Le syndicat national des journalistes du Cameroun ( SNJC) apporte son soutien au journaliste molester chez Mebe Ngo’o.

Denis Nkwebo, président du SNJC

Voulant rapporter l’ambiance du domicile du ministre déchu Edgard Alain Mebe Ngo’o, Caristan Isseri, journaliste au quotidien Le Jour, s’est vu simplement molester et humilié pendant plusieurs heures par les proches du ministre qui venait juste d’être éjecté du gouvernement.

Face à cet acte ignoble et barbare qui n’honore pas la profession du journaliste, le Syndicat national des journalistes du Cameroun (Snjc) par la voix de son président Denis Nkwebo hausse le ton et « condamne avec la dernière énergie cet acte odieux et dénonce l’atteinte à l’intégrité physique du journaliste qui était en situation professionnelle ».

Ci-dessous l’intégralité de la déclaration du président du SNJC.

Le Syndicat national des journalistes du Cameroun (Snjc) condamne avec la dernière énergie cet acte odieux et dénonce l’atteinte à l’intégrité physique du journaliste qui était en situation professionnelle.

Le Snjc, solidaire de Caristan Isseri, invite les journalistes camerounais de l’intérieur et de l’extérieur du pays à engager la responsabilité personnelle de Monsieur Mebe Ngo’o Alain et ses proches, qui brillent par une utilisation ostentatoire de la violence armée contre la presse.

Le Snjc invite tous les journalistes soucieux de l’intérêt du public à tout savoir, d’enquêter dans la forteresse personnelle où le journaliste du quotidien Le Jour a failli être tué.

Le Snjc demande aux autorités compétentes de se saisir de cet acte d’agression en particulier, et d’apporter la protection nécessaire aux journalistes dans l’exercice de leur métier.

En attendant, nous déconseillons vivement à nos membres de se mettre inutilement en danger, en se rapprochant de certains hauts dignitaires de la République frappés de disgrâce. Outre la saisine du chef de l’Etat de cette affaire le 04 mars, le Snjc sollicite une prompte intervention de la Fédération africaine des journalistes et la Fédération internationale des journalistes pour porter les protestations des hommes et des femmes du Cameroun à l’attention de la communauté mondiale de la presse