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Christian Bomo Ntimbane (MRC) : « Il est difficile de parler de coups d’Etat et rébellion dans les pays démocratiques »

A la suite de la disparition du Maréchal Idriss Déby Itno, annoncé mort ce mardi 20 avril des suites des blessures subies au front,  alors qu’il venait d’être réélu à la tête de l’Etat tchadien, l’avocat et militant engagé de la société civile estime dans une analyse partagée sur les réseaux sociaux, que le président tchadien a lui-même précipité son départ en refusant de gouverner démocratiquement le Tchad. 

Nous vous propose ci-dessous, l’intégralité du texte de Christian Bomo Ntimbane parvenue à notre rédaction:

« Seul le choix des dirigeants par le peuple, empêchera toute prise ou tentative de prise de pouvoirs par les armes.

La démocratie véritable est le seul paravent aux coups de force, visant à déloger, ceux qui sont au pouvoir.

C'est pourquoi, il est difficile d'imaginer des coups d'Etat ou des rebellions contre les pouvoirs établis dans les pays démocratiques, par exemple la France, l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne, le Canada.

Si Idriss Deby avait effectivement introduit la culture démocratique, en cédant le pouvoir après ses 02 mandats et en organisant des élections libres et transparentes, qui auront permis au peuple tchadien d'élire la personne, qu'il aurait souhaité, le Tchad n'aurait pas connu toutes ces rebellions et cette mort qui a un rapport certain avec le pouvoir, quel qu’en soient les auteurs du palais ou exogènes.

Même Khadafi, à cause de la confiscation du pouvoir et l'absence de démocratie, bien qu'ayant développé son pays, a ouvert les portes à une rébellion qui permit à l'occident de s'engouffrer.

Les guerres en Centrafrique ont pour seule origine l'absence de démocratie.

Sans démocratie, c'est la logique de la force pour accéder ou se maintenir au pouvoir, qui prévaudra.

C'est pourquoi, nous crions sans cesse à l'adoption d'un code électoral consensuel au Cameroun ».