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Etoudi : Paul Biya désigne Samuel Mvondo Ayolo pour organiser la transition

Transmis tel que lu sur le net

A 88 ans, Paul Biya sait qu’il ne tiendra plus longtemps. Le président camerounais devenu rare sur les médias prépare son départ des affaires. Contrairement aux rumeurs qui annoncent son fils Franck Biya comme prochain maître du Palais de l’Unité, le journal français Africa Intelligence, très bien introduit dans les sérails africains, révèle l’identité de l’homme qui prépare l’alternance à Etoudi.

« Les barons du régime avancent leurs pions en silence en vue de la succession de Paul Biya qui, avec son directeur de cabinet Samuel Mvondo Ayolo, règle à huis clos les détails de la transition. Pendant ce temps, l'opinion fait semblant de croire aux ambitions du fils du président, Franck Biya », écrit le journal.

Le journal dresse le profil du directeur du cabinet civil Samuel Mvondo Ayolo est par principe un homme discret. L’homme ne serait pas un membre de la Famille de Paul Biya comme le faisait croire les rumeurs. Samuel Mvondo Ayolo est un le fils d’un riche cultivateur ami du président de la République.
« A l’inverse de ses homologues gabonais ou congolais, Paul Biya a d’ailleurs pris grand soin de ne pas associer les membres de sa famille directe à l’exercice du pouvoir : toujours présenté comme son neveu, son directeur de cabinet civil et principal collaborateur, Samuel Mvondo Ayolo, est en réalité le fils d’un millionnaire du cacao qui fut l’un des plus proches amis du président camerounais », précise le journal avant d’indiquer que la campagne médiatique organisée par les sympathisants de Franck Biya n’affecte en rien les plans réels de la transition qui se prépare à Etoudi.
« Franck Biya, 54 ans, n’a jamais manifesté le moindre désir d’être associé aux affaires de l’Etat et a passé l’essentiel des vingt dernières années hors du Cameroun, notamment aux Etats-Unis et en Afrique du Sud. Ses proches ont, du reste, publié un communiqué pour dire qu’il se désolidarisait de ce « mouvement des franckistes ».

La succession de Paul Biya va se jouer au sein du RDPC. « Ce sont ces assises qui désignent normalement le candidat du parti à l’élection présidentielle. Un récent communiqué du secrétaire général du comité central du RDPC a seulement annoncé que le parti tiendra son congrès « en temps opportun », rappelle Africa Intelligence.

En dehors de Ayolo, le journal français mentionne également d’autres cadres puissant du régime qui gravitent autour du pouvoir.

« A ce jeu, seuls les barons disposant d’une surface financière peuvent espérer s’imposer. Outre Samuel Mvondo Ayolo, qui a hérité de la fortune de son père, quelques responsables gouvernementaux se sont très récemment constitué un patrimoine conséquent. C’est le cas du secrétaire général de la présidence Ferdinand Ngoh Ngoh, ainsi que de l’actuel ministre des finances, Louis-Paul Motaze »

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