Valsero n’a pas su dans quoi il se mettait, lui qui croyait si bien faire en interpellant les artistes qu’il estime ne pas s’impliquer suffisamment dans la résolution de la Crise anglophone et le soutien de l’Artiste Mr Shyne. Error ! Dans sa "propagande", il a osé mentionner le nom de Jovi …
Le «Papa» de la «Clinique» accuse les artistes camerounais d'être également hypocrites et moins solidaires. Pour Valsero, depuis que l'artiste Mr Shyne est dans le gouffre judiciaire dans lequel il se trouve actuellement, il n'a reçu le soutien d'aucun collègue artiste. Même ses amis les plus proches.
C’était sans savoir que Jovi, de son vrai nom Ndukong Godlove Nfor, très populaire en zone anglophone, s'y est déjà rendu à plusieurs reprises avec son équipe pour faire des dons dans des prisons, hôpitaux et écoles. Suffisant donc pour remettre le rappeur Valsero à sa place.
Lire ci-dessous la sortie mitrailleuse de l'artiste Jovi:
"Valsero fais très attention quand tu me mentionnes dans ta propagande. Evite mon nom quand tu veux te positionner en donneur de leçon. On ne vient pas du même endroit, c’est le jour où tu t’es exposé à la lumière que tu as connu la frustration de ce système, nous on vit ça dans le noir depuis tres longtemps. Et la façon dont les jeunes anglophones ont utilisés l’art pour s’exprimer dans ce pays est très remarquable, c’est un hustle qui n’est pas à ton niveau. Avant la crise anglophone tu ne calculais pas les anglophones, tu n’as jamais dit un mot anglais ou pidjin dans une de tes chansons, tu fais partie du problème, nous on a mis les mots français dans nos chansons pour que tu nous acceptes, c’est un résumé de la crise anglophone.
Tu fais partie du problème je te répète. Tu n’as aucune leçon à donner à un artiste anglophone, les choses que tu essaies de comprendre avec le cerveau lui il a ressenti ça dans sa chaire depuis sa naissance, et on en parle dans nos chansons, mais comme tu ne comprends pas l’anglais, tu n’en sais rien. Kery James que tu imites n’est pas le seul model de combat dans la musique, mon parcours est un combat, les artistes qui viennent derrière moi font partie du combat. Mentionne tes amis de Yaoundé avec qui vous faisiez le rap français, un gars qui a grandi à Yaoundé et qui whitise sur les beats français n’a aucune leçon à donner à un gars du Noso qui chante son âme en pidjin camfranglais anglais francais et patoua.
Voilà ou le combat commence.
Ne me mentionne plus jamais, mon existence en tant qu'anglophone dans ce pays a été faite de combat qui dépasse ton entendement, et si les artistes anglophones sont respectés aujourd’hui c’est en partie grâce à ce que j’ai accompli. Tu te trompes d’ennemis et tu choisis déjà les proies que tu penses faciles. Mboutman"
