Le Directeur Général du Projet Agroforestier citoyen dénommé Smart Vision, François Mengata Edzengte, en partenariat avec le géant de la foresterie HARMONY WOOD SARL, vient de sortir les populations de 12 Chefferies de l’arrondissement de Ma’an, Département de la Vallée du Ntem, Région du Sud, d’un enclavement sans nom.
La reconstruction de cette route en terre, entre les fleuves Mboro et Mvila, dont les bourbiers rendaient inaccessible ce principal bassin de production agricole, a été l’occasion pour Smart Vision, de tester avec succès, la robustesse des premiers engins montés à l’usine d’assemblage des engins lourds Tractafric du Port Autonome de Kribi. Il y a seulement deux mois, le tronçon routier compris entre les fleuves Mboro et Mvila dans l’arrondissement de Ma’an étaient dans un pitoyable et piteux état. Les responsables du Gic Beyem’Mam du village Nyabibak en font une description très pathétique : «On était coupé du reste du monde. Même à pieds quand il a plu, il était pratiquement impossible d’emprunter cette piste. On bradait notre cacao à 400 Francs le kilo. C’était à prendre ou à laisser. Et puisque nous ne mangeons pas le cacao, on était bien obligé de le liquider à très vil prix, et Dieu seul sait qu’on en produit ici ! Tout était bloqué. On passait plus de trois ans sans vacciner nos enfants, alors que partout ailleurs, les campagnes de vaccination passaient. Tout était vraiment bloqué à cause de l’impraticabilité de la route».
Au village Mbgwatom où la route n’est pas encore passée, un Pasteur de l’Epc, le Révérend Ndoumou Rither sort même les larmes : «Je pleure, je pleure, qu’en ce moment où tout le Cameroun est embarqué dans le train de l’Emergence, notre wagon soit coupé du train». C’est dans cette pitoyable pitrerie de route, que la Société Citoyenne Smart Vision, obtient l’agrément, pour mener les activités forestières dans la Forêt Communautaire de Nyabibak. Mais ce qui a toujours fait la grande réputation du DG de Smart Vision François Mengata Edzengte, c’est sa passion pour le social. Avant même de sortir une seule bille de bois de la forêt, il va entreprendre de reconstruire ce tronçon, abandonné depuis des lustres. L’un des signes visibles et bien triste de cet abandon, ce sont les trois ponts en béton inachevés qui reposent sur les rivières aux villages Mekoumou, Minka’a Minè, Angalé et Bikong, ce depuis une dizaine d’années. François Mengata va donc user de son tact et de son tissu relationnel pour nouer deux grands partenariats de haute facture.
L’un avec le géant et Honorable société forestière HARMONY WOOD SARL, et l’autre avec l’Usine de montage, d’assemblage et de maintenance des engins lourds Tractafric de la zone industrielle du Port en Eau Profonde de Kribi ; une usine poids lourds dont on annonce pour bientôt l’inauguration par les plus hautes autorités camerounaises. En un mois et demi de travaux d’hercule, Smart Vision va vaincre une quinzaine de bourbiers dont certains atteignaient près d’un mètre de profondeur. Le travail est fait avec minutie, avec construction des ouvrages d’art et la couverture de la surface routière par une latérite bien caillouteuse, qui laisse présager que cette route va résister à la forte pluviométrie qui s’abat sur cette zone de forêt dense. De Mebang à Bikong, «c’est le goudron déjà !» s’exclame un riverain débordant d’allégresse. Les villages tels Ekéké, Song, Assam, Okoua, Bikong entre autres sont déjà désenclavés. On roule à 100 à l’heure.
En observant la haute qualité de ce travail de reprofilage de la route, tous les experts s’accordent à reconnaître la robustesse des engins Tractafric, montés et assemblés au Port de Kribi. L’avantage qu’offrent ces engins made in Cameroon, affirme le DG François Mengata, c’est que «la maintenance coûte très moins cher et elle est à portée de main. Et ce sont des engins flambants neufs, qui consomment moins de gasoil et font un travail rapide et soigné». Cette infrastructure routière, dont le coût est estimé à 200 millions de Francs CFA, fait aujourd’hui la fierté des populations paysannes. C’est ici le plus grand grenier de la Vallée du Ntem. Ce bassin de production agricole alimente en grande quantité de vivres frais, les marchés frontaliers de Kyé-Ossi et Abang Minko; de même que la capitale régionale Ebolowa. Le principal souhait des populations, est que les radots, sortes de Bacs en planches fabriqués par les villageois pour faire traverser les marchandises aux fleuves Mboro et Mvila, dont Smart Vision soutient la maintenance, soient transformés en ponts. Les populations saluent aussi le sens du social de Smart Vision. Deux mois d’implantation, 28 travailleurs recrutés sur place, des appuis à la Chefferie Traditionnelle, un soutien au Gic Beyem’Mam qui, avec la quote-part de redevance forestière versée, a déjà à son actif, un puits moderne, deux salles de classe et un centre de santé. Ces Populations lancent un appel de cœur aux autres sociétés forestières qui pullulent dans la zone, de suivre cet élan de générosité de Smart Vision, pour désenclaver totalement ce tronçon long de 60 km.
François Mengata Edzengte le DG de Smart Vision, traine ainsi sa longue réputation d’homme intègre et charitable. Sa Société Smart Vision a brillé déjà à BIPINDI dans l’Océan, où il avait recruté 112 travailleurs, équipé 4 Centres de Santé, fait des stades avec des équipements sportifs aux jeunes, construit des routes, et soutenu la Commune de BIPINDI avec le Maire Elias Bilong, dans sa quête pour le progrès social des populations. Aujourd’hui, c’est tous les riverains de la Forêt Communale de BIPINDI qui réclament le retour de Smart Vision qui a reçu le Grand Prix Award de Meilleure Entreprise Citoyenne de l’Océan, lors de la troisième édition des Journées Oceanaises de la Communication et de la Liberté de la Presse. Mais pour l’instant, Smart Vision fait valoir son humanisme et son professionnalisme à Ma’an dans la Vallée du Ntem. Le Président du Comité de Développement, le bien nommé Zang Mvoua, Représentant de toutes les populations de ce tronçon routier, est plein de reconnaissance et de gratitude envers «Monsieur François» comme on l’appelle ici de façon hypocoristique. Le Sous-préfet de Ma’an Jean Djalo et le Premier Magistrat de la Commune, monsieur le Maire Rémy Abessolo Menye témoignent au quotidien leur admiration et leurs encouragements à ce Patriote qui, avec son entreprise citoyenne, redonnent aux populations jadis enclavées, le sourire perdu depuis fort longtemps.
Source : Le Quotidien du 17décembre 2020
