Ces individus ont cru lancer un mouvement de boycott contre les commerces des Bamilékés dans la ville de Douala.
La résurgence du discours tribal et le repli identitaire sont perceptibles dans les réseaux sociaux. Ce qui peut fortement compromettre la cohésion nationale et le vivre ensemble.
Après l’interdiction du concert de Ben Decca en Europe par les activistes de la BAS, certains individus appartenant à une curieuse association dénommée « Jeunesse Sawa » ont annoncé des représailles contre les intérêts économiques des Bamilékés dans la capitale économique.
Cette pseudo association qui n’est pas légalement déclarée dans le registre de la préfecture du Wouri a été dénoncée par les autorités traditionnelles du Wouri, mais egalement par le maire de la ville, le Dr Roger Mbassa Ndine.
Le magistrat municipal, dans un communiqué rendu public le dimanche 19 mars a condamné «les actes d’intolérance et de violence gratuite perpétrés à l’extérieur par un regroupement d’activistes dénommés BAS ».
Par ailleurs, le Dr Roger Mbassa Ndine a rejeté fermement les appels à des journées mortes lancés dans la ville de Douala, non sans inviter les auteurs des tracts en circulation à s’abstenir de toute action visant à mettre à mal le vivre ensemble.
L’autorité municipale de la ville de Douala, a indiqué que toute volonté de nuire au vivre ensemble et à la paix qui règnent dans la ville de Douala sera « réprimée avec fermeté ».
«Les habitants de la ville de Douala peuvent donc vivre sereinement et “dénoncer sans hésitation auprès des autorités administratives et les forces de maintien de l’ordre, toute tentative de perturbations de l’ordre public », a rassuré le super maire, le Dr Roger Mbassa Ndine.
