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Dschang: Tournée de prise de contact du préfet de la Menoua 

Balungeli a bouclé la boucle de sa visite des arrondissements par Dschang.

La Menoua demeure convaincue que monsieur le préfet restera accroché à cette phrase sortie de votre bouche : « (…) Je suis déterminé à travailler dans la vérité et surtout, avec pour leitmotiv la défense des justes causes… »

Par décret du 13 mars 2017, le chef de l’Etat a nommé Balungeli Confiance Ebune, administrateur civil principal, au poste de préfet de la Menoua. Et en exécution de cet acte présidentiel, le gouverneur de la région de l’Ouest a procédé à l’installation officielle du nouveau chef de terre le 4 avril 2017, en la place des fêtes de Dschang.

Dans la continuation de cette logique administrative, et pour achever sa tournée de prise de contact, monsieur le préfet est allé vers les populations de Dschang, le jeudi 23 novembre 2017. Cette rencontre a été un prétexte pour rencontrer les forces vives et se présenter à elles, tout en ménageant une plage de temps pour ensemble discuter des problèmes spécifiques à l’arrondissement.

Définissant sa mission dans le département, le préfet s’est posé tel un serviteur qui se veut un facilitateur. Chargé d’assurer le développement socio-économique du département, il a suggéré à son auditoire : d’envoyer ses enfants à l’école ; de tirer un profit maximal des campagnes de vaccination, mises en place par l’Etat ; de lutter contre la pandémie du sida ; de réactualiser les journées de propreté ; de travaillez, travaillez et travaillez toujours, au plan économique, dans le respect des techniques spécifiques et des règles propres à chaque activité.

Pour réussir tous, il a reconnu qu’il faudrait ensemble conjuguer les mêmes verbes : dialoguer, renseigner, se concerter, collaborer, partager, s’unir se respecter, respecter… »

Auparavant, SM Donfack Beaudelaire, maire, a, dans son mot de bienvenue, rassuré les uns et aux autres de ce que le démembrement de l’Etat, qu’est la commune, œuvre au quotidien à la consolidation du développement local à Dschang. Continuant, il a déclaré : « (…) C’est ainsi que des actions concrètes sont menées, pour améliorer le cadre et les conditions de vie de nos populations. Au jour d’aujourd’hui ce n’est pas encore le paradis, mais nous ambitionnons chaque jour davantage de nous en rapprocher… »

Pr Fométhé Anaclet, ex-recteur de l’université locale d’Etat, a pris la parole en qualité de porte-parole des élites. Après avoir salué, en les citant, « (…) les initiatives heureuses prises par le gouvernement de la République, en vue d’inscrire Dschang dans la modernité… », il a égrené un chapelet de commodités dont la cité climatique en avait encore besoin.

Sur sa liste de doléances, l’orateur a cité en bonne place : la construction de logements sociaux ; la création à Dschang de la faculté de Médecine, de pharmacie et de sciences biomédicales de l’université de Dschang ; la réalisation des trois bretelles connexes à la route Dschang-Melong, dont les travaux avaient été bloqués après l’inauguration de l’axe principal ; le bitumage de la route Dschang-Fontem-Manfé-Ekok ; le bitumage et/ou la réhabilitation de la voirie urbaine ; la promotion des Fils de l’arrondissement à de hauts postes de responsabilité ; l’accentuation des actions de sécurité ; l’approvisionnement en eau potable ; la fourniture continue d’électricité…

« J’implore toutes les forces vives à redynamiser les comités de vigilance, car la sécurité doit être une priorité pour tous. »

Se penchant sur les doléances présentées, Balungeli les a déclinées en deux catégories. A celles qui ont nécessité une intervention de l’Etat, il a promis les transmettre à qui de droit. Pour le reste, il a déblayé des pistes de solutions au bout desquelles, il a invité : les populations à taire leurs dissensions internes, à cesser d’utiliser les nouvelles technologies pour s’autodétruire, à abandonner sur bord du chemin la médisance, « (…) pour s’aligner comme un seul Homme autour de leur préfet, afin de mener à bien le développement de la Menoua… »

Continuant le développement de sa pensée, il a invité les élites à venir nombreux construire au village, pour développer non seulement la cité mais résoudre aussi le déficit de la demande en maisons d’habitation. Aux jeunes, femmes et hommes, il a suggéré de s’organiser dans le but « (…) d’entretenir les routes rurales et de protéger le patrimoine routier pour lequel l’Etat investit tant… »

Prodiguant des conseils, monsieur le préfet a recommandé et encouragé ses administrés : à tourner le dos aux conflits fonciers, qui ne font que diviser ; de se détourner de la culture et/ou de la consommation du cannabis ; de sécuriser son patrimoine coutumier, à travers les demandes d’immatriculation de terrains ; d’adhérer aux coopératives pour mieux capter une partie des financements de projets agropastoraux, que les pouvoirs publics mettent en place ; d’éviter le piège de la facilité, en refusant de se laisser entrainer dans les sectes mystico-religieuses ; de surtout cultiver des valeurs civiques et patriotiques.

Avec insistance, il est revenu sur la sécurité qui doit être une priorité pour tous. A ce titre il a imploré « (…) les autorités administratives, municipales, traditionnelles, bref toutes les forces vives de cet arrondissement, à redynamiser les comités de vigilance pour la surveillance, jour et nuit, des différents quartiers… »

La rencontre du 23 novembre écoulé a également été l’occasion pour Balungeli, de délivrer le message de paix et de développement dont il était porteur : « (…) Je suis venu dans la Menoua pour travailler sans préjugés. Permettez-moi de le faire. Au demeurant, je suis déterminé à le faire dans la vérité, et surtout avec pour leitmotiv la défense des justes causes. Je voudrais être le préfet de toute la Menoua […] sans exclusive. Je me refuse d’être celui d’un homme ou d’un clan. […] Mes portes sont largement ouvertes à tous. Mais pas pour venir moucharder… »

Monsieur Balungeli Confiance Ebune, certain de vos prédécesseurs pas trop trop éloigné a prononcé des phrases très très similaires, en son temps. Et à l’épreuve du terrain, les populations et les Dieux de ce département ont découvert, avec surprise, un prédateur aussi impitoyable qu’insatiable. Malheureusement !

Mais votre commandement ayant déjà été placé sous le signe de votre prénom, « (…) comme par la grâce de Dieu… », la Menoua demeure convaincue que vous resterez accroché aux paroles sorties de votre bouche, ce jour béni du jeudi 23 novembre 2017 à Dschang…