Les jeunes des villages Mvieng à Engom 1 sur la route "Ndjong Ngoto" se sont amassés au niveau du pont de la Mvila sur l'axe Ebolowa-Kribi en passant par Akom 2 et ont érigé des barricades pour bloquer la circulation depuis 5h 30 mn du matin ce mardi, 27 septembre 2022.
Les populations de la route "Ndjong Ngoto" en passant par le village natal du Minpostel Libom Likeng, Mvieng ont entamé une grève sur la route Ebolowa-Kribi en passant par Akom 2 au lieu dit pont de la Mvila a une dizaine de kilomètres d'Ebolowa. Elles se plaignent du manque d'électricité, des coûts élevés du transport dû au mauvais état de la route, de la multitude de contrôles routiers et des tracasseries policières et de la gendarmerie. Selon un riverain :
<< Ce mouvement devait se passer pendant les opérations de renouvellement des organes de base du Rdpc....>>. Avant de continuer : << Ils ont laissé passer une bonne occasion pour se faire entendre. Pourquoi ont ils attendu juste apres les opérations ? >>.
Une fois les autorités informées que la route était coupée et des arbres abattus sur le pont : Fmo, Sous-préfet et Service du Gouverneur sont intervenus pour essayer de ramener le calme. Mais les populations semblent ne rien entendre : << La route et le courant ou rien >> clament-t-elle. Cependant la tension gagne en intensité. Elle semble tirer à certains les verts du nez :
<< Comme à son habitude, l'État Westphalien à travers une escouade d'hommes en uniforme est entrain d'aller mater nos frères et sœurs à Mvila. On dirait qu'il n'y a que l'utilisation de la force pour résoudre les mécontentements légitimes des populations. Ce qui se passe au NOSO n'a apparemment pas servi de leçons à l'équipe gouvernante dans la résolution des crises sociales >>.
Au moment au nous mettons ce papier sous presse, l'on annonçait la venue imminente du Gouverneur de la région du sud, Félix Nguélé Nguélé sur le terrain pour essayer de rattraper les esprits surchauffé. Une autre mission délicate pour cet administrateur civil pas encore tout à fait remis du voyage retour de Bengbis après l'incendie de la sous-préfecture par d'autres frustrés.
