Hamadou Abdouramann observe avec beaucoup d’attention le processus devant aboutir à l’élection du nouvel exécutif à la tête de la Fecafoot.
Les lignes bougent, depuis 21 septembre 2021, jour où le légendaire ex capitaine des Lions, Samuel Eto’o, a annoncé officiellement sa candidature au poste de président de l’instance suprême du football camerounais, la Fecafoot.
Mais pour beaucoup d’observateurs avertis du football camerounais, même après l’élection de Samuel Eto’o à la Fecafoot, l’on reviendra à la case de départ.
« Je suis surpris que Samuel Eto’o se prête au jeu qui a lieu actuellement dans le monde du football. S’il veut être président, il doit le faire dans un cadre légal. Parce que même s’il gagné, il va se retrouver dans la même posture que Seidou Mbombo Njoya. Le processus actuel est un mort-né, il ne vaut rien », soutient Hamadou Abdouramann, joint au téléphone par ABK radio.
En clair, le vendredi 15 janvier 2021, le Tribunal arbitral du Sport (TAS) a vait annulé l’ensemble du processus qui a conduit à l’élection de Seidou Mbombo Njoya, comme président de la Fecafoot.
Prenant acte de cette décision du Tribunal arbitral du Sport, la Fifa via son Secrétaire général, avait signé le samedi 16 janvier 2021 un communiqué où elle indique que l’équipe que dirige Mbombo Njoya, reste en poste jusqu’à l’organisation d’une nouvelle élection.
Sauf que pour Abdouraman Hamadou Baba, cette décision de la Fiffa est incompréhensible et inadmissible. Selon lui, c’est injuste pour la Fifa de maintinir l’actuel dirigeant de Fecafoot au poste de président par intérim pour mener la transition.
Pour ce faire, Abdouraman Hamadou Baba pense que Samuel Eto’o doit renoncer à son ambition d’être président de la Fecafoot, tant que les choses ne sont pas clarifiées: « Samuel Eto’o doit revenir en arrière, s’il veut devenir président de la Fécafoot cela doit se faire dans un cadre légal », assure celui qui est également président de l’Etoile Filante de Garoua.
