×

Veuillez désactiver le bloqueur de publicité SVP!

Vous n'aimez pas la publicité dans les pages, nous le comprenons bien! Par contre, un site d'information sans pubicité ne pourra pas survivre sans revenu publicitaire.

Football: Le saviez-vous ? Le dorsal « 23 » n’a plus jamais été attribué à un joueur de Manchester City depuis le décès tragique de Marc Vivien Foe

Manchester City a retiré le maillot n ° 23 en son honneur et a installé un mémorial à Foe dans leur ancienne maison de Maine Road. 18 ans après le décès tragique de Marc Vivien Foe, le club anglais de Manchester City où avait évolué l’international Cameroun a fait une publication sur son site internet pour célébrer cette légende.

Lecture :

Il y a 18 ans, Marc-Vivien Foé perdait la vie.

Notre numéro 23 n’a plus été attribué depuis ce jour déchirant de juin 2003, afin de rendre hommage à ce joueur si populaire, dont la disparition a profondément choqué le monde du football.

Il s’agit de l’un des événements les plus tragiques de l’histoire de Manchester City.

Le chronomètre affichait la 72e minute lors de ce match entre le Cameroun et la Colombie à la Coupe des Confédérations 2003, lorsque ‘Marco’ s’écroulait dans le rond central.

Malgré les tentatives de le réanimer, Marco était déclaré mort peu après la fin du match, le 26 juin 2003.

Une autopsie a par la suite déterminé que sa mort avait été causée par une malformation cardiaque jusque-là non détectée.

Le caractère soudain et presque instantané de la mort de Marco a rendu cette dernière plus choquante encore.

À 28 ans, Marco était un milieu de terrain imposant (1m88), pilier de l’équipe nationale du Cameroun avec qui il avait remporté deux Coupes d’Afrique des Nations.

Ses performances en club étaient tout aussi brillantes. Champion de France avec Lens, puis avec Lyon, il était prêté en 2002-2003 à Manchester City, où il devint rapidement une pièce essentielle de l’équipe de Kevin Keegan.

À l’issue de la saison, il était le deuxième meilleur buteur du club avec neuf réalisations en 35 matchs. Surtout, il entrait déjà dans l’histoire en inscrivant le dernier but du club dans l’ancien stade de Maine Road, face à Sunderland (3-0).

À l’été 2003, Manchester City avait l’intention de lui proposer un contrat de long terme.

Les exploits sportifs de Marco ne reflètent néanmoins qu’une fraction de l’homme qu’il était : quelqu’un d’admiré et d’aimé pour sa nature chaleureuse.

« Il était l’homme le plus extraordinaire que j’ai rencontré dans ma jeunesse », se souvient Shaun Wright-Phillips, dont la carrière professionnelle débutait en 2002-2003.

« Il était si doux, si humble. Lorsque j’avais besoin d’aide ou de conseils, il était l’un de ceux qui étaient toujours là pour moi.

« Et comme joueur, il était une bête. Il était imposant, savait bouger, tacler, et bien jouer balle au pied. On sentait qu’il était en train de passer au niveau supérieur. »

Les souvenirs de Shaun Wright-Phillips font écho aux nombreux hommages rendus à travers le monde après la disparition de Marco.

Quelques jours plus tard, avant la finale de la Coupe des Confédérations entre la France et le Cameroun, les images des joueurs français en larmes ont fait le tour du monde.

Au pays, où il avait mis sur pied un complexe sportif à son nom pour soutenir les prochaines générations de footballeurs camerounais, Marco eut droit à des obsèques nationales, en présence de milliers de personnes dans les rues.

À Manchester, le public Skyblue lui rendit aussi un vibrant hommage, prouvant la place qu’il avait prise dans le cœur des supporters malgré son court passage en Angleterre.

Les habitants affluèrent de toutes parts pour déposer des fleurs et des maillots devant l’entrée de Maine Road. Plus loin, la cathédrale de Manchester, noire de monde, accueillait les habitants venus se recueillir.

Chez ceux qui le côtoyaient, le souvenir du sourire de Marco revenait sans cesse.

« Marc n’était pas seulement spécial ; il était très spécial », déclarait Kevin Keegan.

« Son sourire et sa personnalité vont nous manquer à tous. Rien n’était un vrai problème pour lui, et il a toujours été un professionnel modèle, aimé de tous dans le vestiaire et chez les dirigeants.

« Je sentais que c’était un privilège de travailler avec lui pendant cette année, et nous étions en train d’essayer de négocier un accord pour en faire un joueur de City.

« Il avait cette capacité à tous nous faire sourire et à nous sentir mieux. »

À Manchester City, nous nous souvenons avec joie de sa présence, de sa personnalité, et bien sûr, de son grand et rayonnant sourire.