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Gouvernement Dion Ngute I - Beti Assomo (Mindef) : En tout honneur et en toute fidélité…

Ministre délégué à la présidence de la République depuis le 5 octobre 2015, loyal et attentif aux prescriptions du chef de l’Etat, chef des Armées au moment où les forces de défense camerounaises se battent dans plusieurs fronts.

Ce qu’il faut reconnaitre d’emblée c’est que Joseph Beti Assomo hérite d’un département ministériel en proie à plusieurs sollicitations sur le plan opérationnel interne avec la guerre contre Boko Haram, l’insécurité dans les régions de l’Adamaoua, de l’Est et le phénomène de piraterie maritime. A l’extérieur, les militaires revenus de la Rdc en septembre 2014 venaient d’organiser une marche de protestation qui est en réalité une mutinerie. Le risque de la perte de contrôle de ces soldats était donc grand. Sous la haute impulsion du président de la République, chef des armées, le tout nouveau ministre délégué à la présidence de la République en charge de la Défense réussit à maîtriser la situation et la sérénité va revenir dans les rangs.

En 2016, en plus des cas d’insécurité recensés, est venue se greffer la crise sociopolitique dans les régions du Nord-Ouest et du sud-Ouest avec la mise en place des terroristes sécessionnistes déterminés à combattre ouvertement les institutions républicaines. Des langues qui se délient sous cape, en fin connaisseur des hommes, Joseph Beti Assomo a mis la troupe au centre de ses préoccupations. La première innovation de son magistère fut ainsi cette première et mémorable veillée au front, le 31 décembre 2015, aux côtés des soldats, dans la localité de Kidji-Matari, située dans l’arrondissement de Kolofata, région de l’Extrême-Nord. Le Mindef Joseph Beti Assomo était porteur pour la circonstance d’un message d’encouragements du chef de l’Etat, chef du des armées, celui-là même qui ne cesse de reconnaitre les sacrifices consentis par l’armée camerounaise pour préserver l’intégrité de notre territoire.

De l’avis de nombreux observateurs de la classe politique nationale, cette touche du nouveau Mindef confirmait ainsi sa volonté de redorer le blason des forces de défense et de leur donner toute leur considération. La ressource humaine étant selon Joseph Beti Assomo, cette matière première au départ de tout succès. Aujourd’hui, parcourant le Cameroun du Nord au sud, de l’Est à l’Ouest, sous la pluie, sous le soleil et parfois dans les lieux les plus insoupçonnés, on retrouve le Mindef chaque fois à table avec les soldats ou faisant des toasts avec eux. Ce style simple, direct et efficace tranche ainsi nettement avec ce que le ministère de la Défense avait connu jusqu’ici. Outre le territoire national, les formations militaires hors du Cameroun ont-elles aussi été agréablement surprises de recevoir Joseph BetiAssomo à Bangui ou à Bossangoa où ils sont déployés. Sur le plan administratif, plusieurs observateurs apprécient aujourd’hui la fluidité de l’administration Beti Assomo qui se manifeste à travers les nominations, les promotions, les stages et de déploiement des hommes. Une administration faite de prévoyance, d’anticipation et de concertation qui serait un bon exemple à copier au moment où certaines de nos administrations sont à la recherche de l’efficacité.

sur le plan infrastructurel, les réalisations sous l’ère Beti Assomo sont visibles. Entre construction des postes de commandement, des directions (Direction de la justice militaire, direction du matériel majeur des armées), la construction en cours du complexe des invalides viendra donner du baume au cœur aux blessés des opérations. Par ailleurs et selon des sources dignes de foi, au ministère de la Défense, l’on parle de moins en moins des récriminations relatives aux primes. Le réseau des essences des armées est aujourd’hui étendu sur l’ensemble du territoire national. Que dire des services de santé militaire présents dans toutes les régions qui soignent à plus de 60% le personnel civil mettant ainsi en avant le diptyque armée-nation. La communication n’est pas en reste. Aujourd’hui la communauté nationale et même internationale sont systématiquement édifiées par rapports aux opérations sur le terrain qui mettent ainsi à chaque fois en exergue le professionnalisme et la discipline d’une armée républicaine. Et ce, en dépit des critiques de violations des droits de l’Homme dont elle fait souvent l’objet. Sous Beti Assomo et il faut le souligner à grands traits, les brebis galeuses sont sanctionnées sans état d’âme.

Source : LA NOUVELLE N° 576 du lundi 1er février 2021/Par F.O.