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Hommage : L’humanisme de Paul Biya célébré par Laurent Gbagbo

Dans son ouvrage, «Pour la Vérité et la Justice», l’ancien président ivoirien déclare que l’Afrique doit penser ouvrir des écoles de la sagesse, pour enseigner la sagesse du président camerounais, aux générations futures.

Un héros célébré-hors de son pays. Paul Biya, au-delà de sa posture de chef de l’État du Cameroun, est considéré par de nombreux présidents africains, comme un sage et une véritable référence en matière d’humanisme. Car à 85 ans, dont bientôt trente-six au pouvoir, le «Sphinx d’Etoudi» demeure le grand pilote d’un pays envié à travers le panafricanisme de ses populations.

En effet, dans son livre autobiographique « Pour la Vérité et la Justice », l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo parle de l’humanisme de Paul Biya qu’il a vécu personnellement pendant la période de la crise dans son pays. « Le seul Président Africain qui décrochait mes coups de fils au plus fort de la crise ivoirienne en 2010, n’était nul autre que le Président camerounais Paul Biya. L’un des seuls Présidents Africains qui m’envoyait du soutien lorsque j’étais à la Haye, c’est le président camerounais Paul Biya », lit-on dans l’ouvrage de Laurent Gbagbo.

Pour des observateurs avertis, c’est fort de cette vision éclairée de l’auteur de « Pour le libéralisme communautaire», qui s’est traduite par des actes concrets de charité, que l’ex-président du Front populaire ivoirien (Fpi) pense qu’il n’y a aucun doute que l’homme du 06 novembre 1982, est un panafricaniste dans l’âme.

«Il y a un seul Président en Afrique, tous le croient Francafricain, mais en réalité c’est un Panafricain et panafricaniste dans l’âme : le Président Paul Biya. L’Afrique doit penser ouvrir des écoles de la sagesse, pour enseigner la sagesse du Président BIYA, aux jeunes africains Je l’ai vu, le président Biya, du haut de mon statut de Président de la République, manœuvrer la sagesse», clame-t-il.

A la réalité, il est incontestable, que les violences ponctuées de destructions multiformes et atteintes graves à l’intégrité physique de paisibles citoyens, ont causé un grave préjudice à la nation ivoirienne. Pour autant, le président Paul Biya, connu pour un humanisme longtemps éprouvé, a toujours opté plus pour une résolution des tensions sociopolitiques qui en ont résulté, par la voie de la tolérance et du dialogue. D’ailleurs c’est un secret de polichinelle que le natif de Mvo’o Meka promeut ces valeurs à chaque fois qu’il se retrouve dans plusieurs colloques panafricaines et internationaux.

On a encore en souvenir l’une de ses sorties dans sa quête pour un nouvel ordre mondial qu’il souhaite plus juste et plus solidaire. «On n’aura cesse de réclamer une réorganisation des relations entre les peuples et les nations et nous avons toujours su le rappeler dans toutes les tribunes ; Malgré des siècles de souffrance et de subordination, l’Afrique n’a jamais cessé de croire en l’Homme. Elle a apporté à la communauté des nations son humanisme fait du respect de la personne humaine et sa dignité, un humanisme marqué du sceau de la fraternité et de la solidarité», explique Paul Biya.

A noter que ce livre (Pour la Vérité et la Justice), écrit à partir de 2012, grâce à de très nombreuses visites et entretiens en prison, est le seul à avoir été réalisé avec la participation de l’ancien président ivoirien pendant son incarcération et son procès.

Chassé du pouvoir manu milita i par l’armée française le 11 avril 2011, à l’issue de l’élection présidentielle contestée de novembre 2010 en Côte d’ivoire, Laurent Gbagbo a été accusé dé crimes contre l’humanité devant la Cour pénale internationale (Cpi) de La Haye le 5 décembre 2011.

Ce témoignage unique apparaît donc plus que jamais comme un document pour l’histoire, parce qu’il met en lumière les manipulations du scrutin de 2010, les connivences entre la France de Nicolas Sarkozy et la Cpi pour se débarrasser de Laurent Gbagbo, jusqu’aux montages et manœuvres dilatoires qui ont entaché ” le Gbagbogate “.

InfoMatin