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Hôpitaux publics : Malachie Manaouda veut faire débloquer de l’argent pour les grévistes

La veille, le ministre de la Santé publique (Minsanté) était au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Yaoundé. Ce 8 juin, Malachie Manaouda a poursuivi son tour des principaux hôpitaux publics de Yaoundé avec le Centre des urgences de Yaoundé (CURY) et l’hôpital Jamot. À chaque fois, il s’est concerté avec les responsables de ces formations sanitaires publiques sur le payement de certains des arriérés revendiqués par les personnels de santé qui observent un mot d’ordre de grève depuis le 22 mai dernier.

Malachie Manaouda souhaite que les responsables de ces formations sanitaires publiques priorisent le payement de ces arriérés dans les prochaines dépenses. Ces arriérés concernent les salaires, les avancements et les quotes-parts à reverser au personnel. Difficile de dire si cette intervention du ministre va finalement aboutir au payement de ces arriérés.

En attendant de connaître le résultat de ce round-up, la communication du Minsanté révèle d’ores et déjà que Félicien Ntone, le directeur général du CHU de Yaoundé, a promis de placer le payement de ces arriérés au-dessus de l’échelle des priorités dès ce mois de juin. Cet hôpital public en est déjà à 52 mois de salaires impayés…

Une bonne nouvelle pour Malachie Manaouda qui essaie d’obtenir la fin du débrayage dans les hôpitaux publics. C’est à la sortie d’une concertation avec les leaders syndicaux ce 7 juin qu’il a pris sur lui d’initier ce tour des hôpitaux. Qui pourrait se poursuivre avec l’hôpital Central.

Sauf qu’il n’est pas évident de croire que cette intervention de Malachie Manaouda puisse mettre fin à cette grève. La raison est que le Minsanté reconnaît qu’il n’est pas capable de répondre à la principale revendication des grévistes qui concerne la contractualisation de près de 27 000 personnels de santé en situation de précarité dans les formations sanitaires publiques.

Pour les syndicalistes, seul le Premier ministre peut résoudre ce problème. Mais après deux rencontres à l’immeuble Étoile, rien de concret n’a été décidé. Les grévistes attendent toujours un chronogramme précis pour les réponses à leurs revendications. Conséquence : la grève se poursuit.

 

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