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Affaire MRC : « On est allé kidnapper kamto… Arrêtons d’instrumentaliser notre justice, et de ridiculiser nos magistrats »

Maitre Alice Nkom, estime que l’opposant Maurice Kamto, aujourd’hui dans les geôles de la prison principale de Kondengui, est tout simplement victime de la montée de son grand mouvement lors du dernier scrutin présidentiel.

La farouche militante des droits de l'homme, a partagé sur Afrique Média, ses impressions sur l’affaire du MRC qui continue à défrayer la chronique.

Pour Me Alice Nkom, le Cameroun a déjà  montré à la face du monde qu’il n’y aura pas justice dans cette affaire, « ça va simplement être une parodie de procès », lance-t-elle.

La première femme avocate d'expression française au barreau du Cameroun estime que le régime en place veut simplement casser le grand mouvement de Maurice Kamto qui a été ressuscité au cours de la dernière élection présidentielle.

Me Alice Nkom poursuit en indiquant que tout le monde est témoin du fait que Maurice Kamto avait été kidnappé dans un domicile privé, deux jours après la marche blanche du 26 janvier. « Comment on peut faire un tel montage qui est voué au ridicule, à l’inacceptable et au rejet, que gagne le Cameroun en faisant comme ça ? », s’interroge l’avocate au parcours exceptionnel, qui regrette également  le fait que la justice et les magistrats soient de plus en plus instrumentalisés au Cameroun par le politique.

Inculpé pour « insurrection et hostilité contre la patrie », le leader du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), Maurice Kamto, est désormais en détention provisoire à la prison principale de Kondengui, ainsi que plusieurs de ses partisans.

Il a été placé sous mandat de dépôt, dans la nuit du 12 au 13 février 2019, par le juge d’instruction du tribunal militaire de Yaoundé.

L’homme politique était détenu depuis le 28 janvier dernier au Groupement spécial des opérations (GSO), suite à l’organisation d’une marche pacifique contre le « hold up » électoral d’octobre 2018 ; marche qui avait au préalable été interdite par les autorités.