Maurice Kamto pense l’assassinat de la jeune Confort Tumassang, le 11 août 2020 à Muyuka (Sud-Ouest), est le fruit du refus par le régime en place, d’organiser un vrai dialogue inclusif, à l’effet de juguler cette guerre qui dure depuis 4 ans dans les régions du Nord-Ouest et Sud-ouest.
Comme tous les autres leaders politiques, Maurice Kamto, a réagi suite au meurtre sur une jeune femme à Muyuka, région du Sud-Ouest. L’opposant a «condamné avec la plus grande énergie cet assassinat effroyable et intolérable, commis par des individus non encore identifiés», mêmé si les auteurs de cet acte odieux sont présentés par le gouvernement comme étant des combattants séparatistes.
Maurice Kamto a par ailleurs, comme il fallait s y attendre, pointé du doigt une nouvelle fois le régime qui refuse depuis longtemps de privilégier « un règlement inclusif et définitif de la crise ».
«Quels que soient les auteurs de ce crime effroyable, le régime en place emporte une lourde responsabilité à l’égard de cette horreur, en raison de son opposition persistante à un règlement inclusif et définitif de la crise qui meurtrie les deux régions anglophones du pays depuis bientôt quatre ans», a écrit l’avocat-politicien dans sa communicationn non sans rappeler «l'impératif d'un règlement urgent de la guerre civile qui ravage les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest».
Voici le texte intégral de Maurice Kamto
L’odieux assassinat d’une jeune femme, filmé et diffusé sur les réseaux sociaux, le 11 août 2020, est un choc qui remue notre humanité profonde. C’est un comble de l’horreur qui rappelle douloureusement celui de Florence AYAFOR.
Après vérification de la survenance effective de cet évènement désastreux, au nom du MRC et de toute la Résistance nationale pacifique, je condamne avec la plus grande énergie cet assassinat effroyable et intolérable, commis par des individus non encore identifiés.
Je présente à la famille de la défunte, si durement éprouvée, nos condoléances sincères et profondément attristées.
Quels que soient les auteurs de ce crime effroyable, le régime en place emporte une lourde responsabilité à l’égard de cette horreur, en raison de son opposition persistante à un règlement inclusif et définitif de la crise qui meurtrie les deux régions anglophones du pays depuis bientôt quatre ans.
Ce nouvel assassinat vient rappeler dans la douleur, à la conscience nationale, que la tragédie du NOSO est loin d’être derrière nous. Je formule, une fois de plus, le vœu que la responsabilité citoyenne, l’attachement aux valeurs humaines, et le sens élevé du devoir au service de la Patrie amènent toutes les forces politiques et sociales de notre pays à se fédérer autour de l'impératif d'un règlement urgent de la guerre civile qui ravage les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
