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Cameroun-Covid-19 « nous pensons que nous pourrons être à la hauteur… nous pouvons produire 8 millions de chloroquine par jour » Madeleine Tchuinte,

Madeleine Tchuinte, Minrési

Selon la ministre de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, ce sont ces éléments qui manquent pour lancer officiellement la production en masse du médicament.

La chloroquine est au centre d’une polémique internationale. Ce médicament antipaludique, présenté comme un remède miracle contre le Covid-19 par des scientifiques chevronnés comme le professeur Didier Raoult, directeur de l’Institut hospitalier de Marseille en France, divise la communauté scientifique mondiale, qui émet des avis divergents concernant son efficacité contre la maladie.

En Afrique subsaharienne, on n’a pas attendu l’obtention d’un large consensus international pour administrer le médicament aux patients atteints de Coronavirus. Au Sénégal ou au Burkina Faso, les malades sont déjà traités avec ce «remède miracle».

Au Cameroun, la ministère de la Recherche Scientifique et de l’Innovation a reçu, en début de semaine, l’autorisation du ministère de la Santé Publique pour le lancement de la production locale. Sauf que, comme l’a indiqué Madeleine Tchuinte, la ministre de la Recherche Scientifique au journal télévisé de 20h30, diffusé sur les antennes de la CRTV, le média gouvernemental, le pays ne peut, pour le moment, produire de la Chloroquine en grande quantité à cause de l’absence des matières premières.

«On a tout ce qu’il faut pour fabriquer la chloroquine. Ce qu’il manque actuellement dans le monde entier et que tout le monde recherche, ce sont les intrants qui sont en Chine et en Inde. Si on avait mis en place les moyens, la Chine nous aurait déjà livrés les implants. Je pense que la Chine est prête à nous les livrer en deux semaines. On est train de les commander, vous savez que les frontières sont fermées. C’est un travail gouvernemental, qui se fait en collégialité sous la supervision de monsieur le Premier Ministre, Chef du gouvernement. Actuellement ce sont nos relations diplomatiques qui vont jouer», indique-t-elle.

«Le gouvernement veut qu’avant que ça n’atteigne le pic, qu’on puisse fabriquer notre propre chloroquine ici au Cameroun; si nous pouvons produire 8 millions de chloroquine par jour, nous pensons que nous pourrons être à la hauteur de servir tous les Camerounais et après 4 mois, peut-être les pays de la sous-région», a-t-elle ajouté.

Néanmoins, le ministère de la Recherche Scientifique a lancé la production de la chloroquine avec les stocks intrants disponibles, même si ces derniers sont pratiquement épuisés.

 

Cameroun-Info

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