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Cameroun- Cybercriminalité : La police met la main sur auteurs du piratage du compte Facebook d’Elecam

Tata Wahri Derek et Félix Verdzedze sont deux jeunes, présentés comme des cerveaux dans le récent piratage du compte d’Elecam

Ils ont été ms aux arrêts, apprend-on de la Crtv, grâce à l’implication des fins limiers de l’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (ANTIC)

Ces cybercriminels ont été arrêtés grâce aux experts en cyber sécurité de l’ANTIC qui se sont servis de leurs logiciels pour réunir les preuves.

«Nous avons mené des perquisitions qui nous ont permis de saisir les ordinateurs et des téléphones. A partir d’une analyse, nous avons pu récupérer les éléments de preuves que les suspects ont voulu supprimer», a declaré Prosper Djoursoubo Pagou, expert en cyber sécurité à l’ANTIC. Les deux suspects méditent leur sort à la police judiciaire et seront présentés devant le procureur de la République.

La page Facebook officielle de l’organe en charge d'organiser les élections au Cameroun, avait été piratée deux fois de suite en espace de 24 heures le mois passé. Les pirates avaient inséré à la page d'accueil les mêmes informations comme lors de la première attaque : Une photo de Maurice Kamto dans la posture d’un vainqueur. Cette photo etait accompagnée du message «La vérité doit toujours prévaloir. C’est juste une question de temps».

Elecam avait fait une sortie lors de la première attaque pour rappeler que les informations apparues sur son compte Facebook « sont mensongères et vont à l’encontre de l’éthique et de ses missions». L’organe  dans la foulée indiquait que «des dispositions ont été d’ores et déjà prises avec les instances compétentes pour une reprise en main de sa page Facebook d’une part, et d’autres part, pour traquer, identifier et mettre hors d’état de nuire lesdits délinquants cybernétiques ». Mais, tout ceci n’a pas empêché que le compte soit de nouveau attaqué.

D’après l’article 68 de la loi de 2010 relative à la cybersécurité et à la cybercriminalité, les deux suspects risquent une peine d’emprisonnement de 5 à 10 ans.