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Cameroun : Déçu par le MRC, Patrice Nganang évoque l’idée de créer son parti politique

Patrice Nganang

Dans une publication faite sur son compte Facebook, l’écrivain Patrice Nganang parle d’un parti politique qui pourrait voir le jour pour l’échéance de 2025.

Dans la publication qui date du 3 mars 2020, l’écrivain Patrice Nganang évoque l’idée de créer un parti politique. Ce parti pourrait servir pour l’élection présidentielle de 2025.

L’écrivain camerounais basé aux Etats Unis, indique que ledit parti ne sera que pour Bagangté, son ville d'origine située dans la région de l’Ouest.

Cette publication qui semble avoir été faite pour répondre à un certain Rodrigue Batogna, interpelle aussi le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), le parti politique de Maurice Kamto. « Avec un parti spécifique pour le Nde, même Atanga Nji n'aura aucun problème à régulariser cela, car son calcul c'est évidemment d'affaiblir le MRC chez les Bamiléké dont c’est la base, il va donc dire, go ahead - problème de papiers résolu vite vite, et en 2025, deux sièges de députés assurés donc. Le RDPC peut laisser cela si on fait une bonne campagne, avec les Bangangte, le tout financé par la diaspora Bangangte, les Bangangte ayant l'une des diaspora les plus grandes de ce pays. Nous mettons tout l'argent nécessaire à la disposition de ce parti, les Camerounais vont se mettre en rang pour porter le dossier de ce parti au pays du clé et argent en main. Resultat donc: 2 députés », a écrit Nganang. Non pas sans manquer de s’en prendre à Maurice Kamto.

L’écrivain affirme que le Mrc a temporisé avec le chassement du régime actuel. On pourrait donc comprendre que le parti dont il évoque, s’il voit le jour, viserait à changer ledit régime. « Le leader du MRC fait espérer les camerounais et juge quand il doit mener une approche contre le régime Biya. Même ses proches ignorent ses stratégies jusqu'à la dernière minute. « Attendez mon mot d’ordre », a-t-il dit à Douala. On attend donc tous. Conséquence, il donnera son mot d’ordre quand il l’aura souhaité, quand il aura le temps. Il le fera quand ça lui chante, quand son calendrier le lui permet. "Comme de 2011 on s’est retrouvé en 2018 vite-vite, eh bien, on va se retrouver en 2025 très vite aussi », a-t-il ajouté.

Avec Agence Cameroun Presse