×

Veuillez désactiver le bloqueur de publicité SVP!

Vous n'aimez pas la publicité dans les pages, nous le comprenons bien! Par contre, un site d'information sans pubicité ne pourra pas survivre sans revenu publicitaire.

Cameroun : Le ministre Atanga Nji se dit prêt à recevoir Maurice Kamto pour une lutte commune contre le Coronavirus

Paul Atanga Nji n’exclut pas de travailler avec Maurice Kamto pour le bien du peuple à camerounais.

Le ministre de l’Administration Territoriale (MINAT), a présidé hier mardi 28 avril 2020 à l’esplanade de l’Hôtel de ville de Yaoundé, la cérémonie de lancement de la distribution du don du Président Paul Biya, en faveur de la lutte contre la propagation du Covid-19.

La presse qui avait répondu présente n’a pas quitté les lieux sans arracher quelques mots du Super Chef de Terre. Et comme il fallait s’y attendre, Paul Atanga Nji, a réaffirmé face aux hommes de médias, sa détermination à tordre le cou à « Survie-Cameroun». Une initiative de Maurice Kamto, dont le but est de récolter le maximum de fonds pour soutenir la population face à la pandémie.

« J’ai pris des mesures pour interdire cette initiative, ça reste interdit et ils (MRC) ne vont pas prospérer dans le sens des activités illégales tant que le Cameroun demeure un Etat de droit et tant que je suis au MINAT», a prévenu le MINAT, s’appuyant sur loi de 1983 avec son décret d’application de 1985.

A la question d’un journaliste de savoir si Paul Atanga Nji pouvait travailler avec Maurice Kamto dans cette lutte contre le Covid-19, le MINAT a répondu par l’affirmative, mais à « condition que tout se passe dans un cadre légal », a-t-il dit. Avant d’ajouter :« Vous avez vu les autres partis politiques qui ont accepté de travailler avec le gouvernement, donc la porte est ouverte ».

Rappelons que Paul Aranga Nji a intimé l’ordre aux opérateurs de téléphonies mobiles, MTN et Orange, de geler les fonds et fermer immédiatement les comptes Mobile Money et Orange Money de l'opération Survie-Cameroon.

Il a mentionné que c'est son ministère qui est la tutelle des partis politiques et associations, et par conséquent, il est formellement interdit à un parti politique de recevoir des fonds de l'extérieur.

Le ministre a surtout mis en garde les directeurs de ces entreprises de téléphonie mobiles sur un éventuel refus, et argue qu'ils seraient alors considérés comme co-auteurs et complices d'une activité illégale.