×

Veuillez désactiver le bloqueur de publicité SVP!

Vous n'aimez pas la publicité dans les pages, nous le comprenons bien! Par contre, un site d'information sans pubicité ne pourra pas survivre sans revenu publicitaire.

Cameroun-Présidentielle 2018 : Le RDPC ne recule pas en zone anglophone, malgré les menaces sécessionnistes

Il est clair qu’avec la crise ambiante dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-ouest, bien peu sont ceux des acteurs politiques et économiques capables de descendre sur le terrain de ce côté-là, pour vendre aux populations leurs différents projets et programmes.

Heureusement qu’il y a le RDPC pour redonner aux habitants la sensation d’être des personnes sur qui l’on peut compter. Quand ce n’est pas l’ancien Premier ministre Peter Mafany Musongue et Philémon Yang l’actuel locataire de la primature, c’est Aminatou Ahidjo qui défie les menaces des milices sécessionnistes ou du moins, des voyous qui revêtent cette casquette.

À ce jour donc, seul le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais qu’incarne le candidat-président, se déploie sur l’étendue territoriale des deux régions anglophones, avec ici, la particularité de devoir manifester uniquement entre 6h du matin et 18h le soir, à cause du couvre-feu en vigueur. Une disposition administrative qui permet aux autorités de mieux contenir les séparatistes armés, décidés d’installer ici un climat définitif d’insécurité et de terreur. Heureusement que les Forces de Défense et de Sécurité ont resserré le dispositif et mettent en déroute ces brigands. Les bilans sont d’ailleurs de plus en plus lourds côté sécessionnistes.

Pour revenir à la campagne, l’on est bien curieux de savoir comment les autres huit candidats comptent conquérir ce précieux électorat ? Et quand ils ne viennent pas pour la campagne, comment pourront-ils superviser ce scrutin ? Des questions qui pourtant, ne devraient véritablement pas se poser au regard de la qualité du dispositif sécuritaire apparent et opérationnel dans les deux régions.

Plus, la sanctuarisation de la zone se fait progressive sur le terrain par les troupes républicaines, brisant la chape de plomb qui pesait sur les populations. Il n’y a qu’à énumérer aujourd’hui, le nombre de manifestations anti-terroristes qui se déroulent dans les rues de Bamenda et de Buéa, mettant en scène aussi bien des hommes que des femmes, des jeunes que des personnes plus âgées, qui rejettent tous à visages découverts, le fameux mouvement sécessionniste et tous ses corolaires.

Et ces habitants qui ont une sensation de renaissance, n’hésitent donc pas à répondre massivement aux invitations du parti au pouvoir, né d’ailleurs dans la ville de Bamenda.