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Cameroun-Santé : un programme pour la sauvegarde des nouveaux nés

methode kangourou

L’obligation à impact sur le développement (OID) est le nouveau programme innovant pour sauver les enfants qui viennent de naitre.

Avec le concours des partenaires financiers tels que Grands Défis Canada, le Mécanisme de financement mondial (GFF) et Nutrition International, puis le soutien de la Banque mondiale, la Fondation Kangourou Cameroun, Social Finance et le MaRS Centre for impact Investing, le gouvernement camerounais a lancé, depuis février 2019, « la toute 1ère obligation à impact sur le développement (OID) en son genre […], pour sauver des nouveau-nés », apprend-on, dans une note officielle publiée le 5 avril 2019 par le Mécanisme de financement mondial.

Technique de financement innovante, basée exclusivement sur la qualité des résultats obtenus, l’OID permet aux Etats, selon les experts de la question, de « pallier certains manques en matière de financement et d’améliorer l’optimisation des fonds pour le développement international, tout en augmentant l’efficacité et l’efficience des programmes ». Celle que vient de lancer le Cameroun, apprend-on, va permettre d’améliorer l’accès à la « méthode mère kangourou (MMK) » dans 10 hôpitaux des régions du Centre, du Littoral, du Sud-Ouest, du Nord et de l’Adamaoua, de manière à améliorer les conditions de vie de plus de 2200 nouveau-nés, d’ici l’année 2021. Selon les exigences des OID, avec le soutien financier du gouvernement du Canada, Grands Défis Canada fournira un premier financement de 800 000 dollars US (environ 467 millions FCFA) pour remettre en état les établissements de santé et former les professionnels de santé.

Au fur et à mesure que les objectifs sont atteints, le gouvernement du Cameroun, avec le soutien du Mécanisme de financement mondial et Nutrition International, injectera 2 millions de dollars (environ 1,167 milliard FCFA) dans le projet. Ce qui fait une enveloppe globale de 2,8 millions de dollars, soit 1,6 milliard de francs CFA. Selon les initiateurs du projet, chaque année, 20 000 nouveau-nés meurent au Cameroun. L’insuffisance pondérale à la naissance et la prématurité figurent parmi les facteurs de risque de mortalité néo-natale les plus importants dans le pays.

La « méthode mère kangourou », qui « requiert que le nouveau-né soit en contact direct avec la poitrine de la mère ou de la personne qui s’occupe du bébé, qu’il soit idéalement nourri de lait maternel exclusivement, que le temps passé à l’hôpital soit minimisé, et que le nouveau-né et sa mère soient étroitement surveillés après leur retour à leur domicile familial », permet, selon les spécialistes, de ramener le taux de mortalité chez les nouveau-nés à des proportions « plus faibles », que lorsque ces derniers reçoivent des soins traditionnels en incubateur.