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Cameroun - Sérail: Ferdiand Ngoh Ngoh, le mal aimé

Le ministre d’État, secrétaire général de la Présidence de la République fait l’objet d’une vive cabale, dont l’objectif inavoué est sans aucun doute, ternir son image auprès du chef de l’État et obtenir ainsi sa tête lors du remaniement ministériel tant annoncé.

La longue attente du remaniement ministériel au Cameroun fait sortir des bois, des loups de la pire espèce avec à la clé, des accusations sans preuves qui fusent de toute part.

Cet état de chose fait de certains proches collaborateurs du chef de l’État qui bénéficient malgré eux de la haute confiance, des moutons noirs à l’origine des malheurs qui s’abattent sur notre pays. Signe des temps assurément, les hirondelles annonçant le printemps, Ferdinand Ngoh Ngoh, ci-devant ministre d’État Secrétaire général de la Présidence de la République depuis 2011, est l’un des plus proches collaborateurs du chef de l’État. Au regard de la haute confiance dont il bénéficie auprès du chef de l’État, certains l’ont désigné «vice-président», du Cameroun.

En effet, à la suite du glissement de date intervenu dans l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations(Can), que le Cameroun devait initialement organiser en 2019, ceux qui lisent dans la boule de cristal au tôt fait de pointer, Ferdinand Ngoh Ngoh comme étant le principal responsable de ce fiasco organisationnel. Pour beaucoup, le séjour de ce haut commis de l’Etat devait être écourté, afin qu’il rejoigne, certains anciens membres du gouvernement qui séjournent dans les prisons camerounaises pour détournement de fonds.

Mais contre toute attente, le natif de Minta dans’ la région du Centre, département de la Haute Sanaga a une fois de plus bénéficié de la haute confiance du chef de l’Etat qui a en plus de le maintenir dans ses fonctions de Sg/Prc, a fait de lui Ministre d’Etat, lors du remaniement ministériel du 4 janvier 2019. Au terme de cette promotion on a observé une espèce de levée de bouclier contre ce fidèle collaborateur. La presse nationale a saisi la balle au bond à travers des publications parfois nauséeuses.

Ferdinand Ngoh Ngoh est devenu l’homme à abattre. Son nom trimbalé dans la boue. Mais comme l’effet de l’eau de pluie sur les plumes du canard, le ministre d’Etat Secrétaire général de la Présidence est resté focalisé vers son objectif, celui de servir le chef.de l’Etat et surtout le Cameroun dans son ensemble. On pensait cette campagne passée qu’une autre encore plus virulente fait surface.

Victime de sa loyauté au chef de l’État

En 10 ans de collaboration directe avec le chef de l’Etat, au très convoité poste de Sg/Prc, la carrière de Ferdinand Ngoh Ngoh a de quoi agiter, la scène politique camerounaise. Le Rubicon a,été franchi lorsque, la délégation de signature lui a été accordée par le président Paul Biya le 5 février 2019. Ajoutée à ceci, sa décision discrétionnaire, de faire du ministre Ngoh Ngoh, le responsable des deux task-forces créées pour gérer deux épineux dossiers, dont celui de la pandémie de la Covid-19 et l’organisation de la Can 2020/2021.

Un laurier de plus, qui fait jaser au regard des résultats éclatants obtenus. La construction des stades dont le plus illustre, est sans aucun doute celui d’Olembé qui re-connaissons-le connaissait avant l’arrivée de task-force de nombreux soubresauts. Entre arrêts de travaux et rupture de contrat avec des sociétés adjudicatrices du marché, la situation était chaotique. Aujourd’hui, il y a des raisons de rester serein quant à la livraison des travaux et surtout à la tenue des cérémonies d’ouverture et de clôture de la Can dont le coup d’envoi est prévu le 6 janvier 2022.

Le ballet incessant des experts de la Confédération africaine de football (Caf), auxquels se sont joints, les officiels dont, le président de la Caf en personne, le Sud-africain, Dr Patrice Motsepe qui vient de séjourner au Cameroun avec à la clé sa satisfaction exprimée, sont autant de faits qui démontrent à suffire, qu’il n’y a aucune raison d’avoir peur.

Ngoh Ngoh ferait-il ombrage à ceux qui lorgnent son fauteuil?

De l’avis certains observateurs, jamais un Secrétaire général de la Présidence de la République n’avait autant subi la foudre d’une horde d’ennemis tapis dans l’ombre. Les coups de gueule de certains acteurs politiques sont en réalité les frustrations de certaines personnalités qui attendent une ascension au sein du gouvernement et qui croient dur comme fer que, c’est le Sg/Prc qui serait une épine dans leur chaussure.

Son péché est dit-on, le fait, qu’il permette au chef de l’État d’avoir une main mise sur tous les dossiers. S’il est vrai que le ministre d’État jouit d’une délégation de signature, comme l’ont été la plus part de ses prédécesseurs, il n’a toutefois reçu aucun mandat du peuple camerounais.

La seule personne qui peut se prévaloir de cette qualité n’est que le chef de l’État qui nomme qui il veut, lui qui est aux commandes du Cameroun depuis le 06 novembre 1982 et qui n’a jamais présenté les signes de fatigue encore moins d’essoufflement.

La preuve, il nomme qui il veut, là où il veut et quand il veut. Il octroie des pouvoirs quand bon lui semble et les retire sans l’avis de personne. Ngoh Ngoh Ferdinand n’est donc en réalité, qu’une victime d’une guerre de positionnement que mènent ceux qui lorgnent le fauteuil de Paul Biya.

Le Soir