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Chasser le régime néocolonial en place au Cameroun depuis 1955 est une urgence nationale

Depuis 1955, le Cameroun est dirigé par les pieds noirs camerounais, véritables traîtres de la nation, qui avaient choisi le camp du colon, contre les nationalistes qui battaient pour l’indépendance véritable du Cameroun, durant la lutte pour la libération du Pays.

En se liguant ainsi contre l’indépendance du Cameroun, ils se sont ligués contre la fierté, la dignité et le droit inaliénable du peuple camerounais à disposer de lui-même.  En un mot, ils ont signé un pacte avec le colon contre le Cameroun.

Ceux qui dirigent le Cameroun aujourd’hui font continûment partie de cette lignée de Sardinards qui ont toujours travaillé et continuent toujours à travailler pour le colon, et contre le Cameroun.

C’est donc sans surprise que le colon les a installés au pouvoir au Cameroun, comme tous les autres Sardinards de l’Afrique francophone, créant ains un régime politique de facto pour perpétuer une colonisation française déguisée en une pseudo indépendance, qui n’est en réalité que de nom et de la pure roublardise.

En plus de soixante années d’existence, ce régime néocolonial a fait énormément de mal à notre pays :

  • Signature des pactes coloniaux incroyablement déséquilibrés contre le Cameroun, et ce au nom du Cameroun;
  • Massacre de près d’un million de patriotes nationalistes camerounais qui ne demandaient que l’indépendance du Cameroun, entre 1955 et 1971;
  • Élimination de tous les leaders nationalistes qui travaillaient pour la mise en place de la conscience nationale, pour fonder une nation Camerounaise fière, cohésive, digne et dépourvue de toute forme de tribalisme;
  • Mise sur pied d’une politique de tribalisation, de l’ethno-fascisme, pour poursuive la politique du « diviser pour mieux régner » datant de l’époque coloniale afin de prévenir toute possibilité de formation d’une conscience nationale des Camerounais;
  • Abrogation de l’État fédéral du Cameroun, créant ce faisant le fondement du problème Anglophone qui déchire le pays aujourd’hui;
  • Installation de la dictature au Cameroun;
  • Massacre des Camerounais qui demandaient pacifiquement le retour de la démocratie au Cameroun, en 1990;
  • Massacre de plusieurs centaines de Camerounais qui se sont opposés à la modification de la constitution pour éterniser le gouverneur colonial Paul Biya au pouvoir, en 2008;
  • Massacre et génocide des Anglophones toujours en cours;
  • Bradage éhonté des ressources du Cameroun;
  • Prévarication généralisée des ressources de l’État;
  • Détournement massif et généralisé des deniers publiques;
  • Paupérisation incroyable du peuple camerounais;
  • Sous-développement chronique et permanent du pays;
  • Mise en chômage criard et systématique de la jeunesse camerounaise
  • Chômage endémique et généralisé des citoyens;
  • Tribalisme d’État institutionalisé;
  • Destruction de l’image de marque, de l’honneur, de la dignité et du rang du Cameroun dans le concert des nations;
  • Destruction de l’honneur et de la dignité humaine de tout Camerounais et Camerounaise;

Chers compatriotes, nous ne pouvons laisser cette situation de vassalité et de la prise en otage de notre pays continuer.

Nous devons nous lever tous, à partir du 22 septembre pour libérer enfin notre pays.

En sortant marcher par millions le 22 septembre pour demander la fin de ce régime colonial en place depuis plus de soixante années (depuis 1955), nous garantissons la nature pacifique de la marche et le succès de notre action.

En nous débarrassant de ce régime maléfique :

  • Nous mettrons rapidement fin au génocide des Anglophones en cours au NOSO;
  • Nous mettrons fin au pillage de notre pays;
  • Nous serons en capacité de mettre sur un pieds un système électoral réellement et véritablement indépendant, juste, équitable, consensuel et traçable;
  • Nous rétablirons le droit de notre peuple à choisir lui-même ses dirigeants;
  • Nous nous libérerons nous-mêmes;
  • Nous récupérerons enfin l’indépendance et la souveraineté de notre pays qui nous a toujours échappé à date;
  • Nous rendrons justice à tous nos héros du passé, qui se sont battus en vain depuis des siècles pour la souveraineté de notre pays;
  • Nous mettrons notre pays sur la voie de sa renaissance;
  • Nous mettrons fin à l’ethno-fascisme et au tribalisme de l’État néocolonial;
  • Nous réaffirmerons notre humanité, notre fierté et notre dignité ;
  • Nous mettrons fin aux mascarades électorales érigées mode d’élection au Cameroun depuis 1955;
  • Nous permettrons enfin l’avènement d’un régime qui travaille véritablement pour le Cameroun et non pour le colon;

En somme, en sortant le 22 septembre marcher pacifiquement et en grand nombre pour balayer ce régime néocolonial que dirige Paul Biya, nous paierons ainsi notre dette morale à nous-mêmes, aux générations futures, à tous nos ancêtres qui ont donné leurs vies dans ce même combat avant nous.

Nous permettrons enfin à notre pays de récupérer sa souveraineté confisquée jusqu’à présent, pour se remettre résolument sur le chemin de son développement et de sa modernisation.

Vive notre légitime combat pacifique pour la liberté et dignité du peuple camerounais,

Vive le Cameroun.

Michael Fogaing, Porte-parole de Diaspora pour la Modernité-Diaspora for Modernity

N.B. : 

Diaspora pour la Modernité est une organisation de la société civile de la Diaspora camerounaise, pour qui l’espoir de l’avènement de l’indépendance des institutions démocratiques les unes des autres est la pierre angulaire de son activisme politique au Cameroun. Elle est basée au Canada.