[Confidences] : Le sultan Mbombo Njoya refuse d’être président du Senat

Cette information est contenue dans une publication du lanceur d’alertes Boris Bertolt.

A en croire le journaliste camerounais installé en hexagone, Marcel Niat est très malade, il souhait prendre du repos. Son depart du Senat est presque acté. Son poste de président du Senat aurait été proposé au sultan Mbombo Njoya, et ce dernier a décliné l’offre. Entre temps, les tractations se poursuivent pour rechercher le profil qui présidera aux destinés de la chambre haute du parlement camerounais

Voici le post de Boris Bertolt

Sauf changement de dernière minute, il est presque acquis de Niat Njifendji ne sera plus le président du Sénat dans les prochaines heures.Paul BiyA aurait accepté son départ. D’ailleurs, ses indemnités de départ du Sénat lui ont déjà été versés donc très vraisemblablement il est désormais out.

 

Dans le même temps, les chances de TABE Tando de le remplacer ce sont réduites ces derniers jours. Paul Biya aurait décidé que le sénat devrait rester à l’ouest Cameroun. Le sultan des BAMOUN, Bombo Njoya aurait été contacté mais a décliné l’offre, arguant qu’il est fatigué.

 

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Mais l’homme qui avait les faveurs de Paul Biya, C’est le sénateur François Xavier Ngoubeyou. Ancien ambassadeur du Cameroun en Suisse. Un ami de Paul Biya. C’est Paul Biya qui l’avait fait nommer sénateur lorsque les caciques du RDPC avaient manœuvre pour invalider sa liste. Puis il lui a promis le poste de président du Sénat avant de porter son choix à dernière minute sur Niat. Mais Ngoubeyou est également malade.

 

Dans ces coulisses, un autre dossier a été découvert: les détournements qui impliquent le directeur du cabinet de Niat, Justin Njomatchoua, ancien secrétaire général du ministère de l’économie et des finances ( janvier 2005 - Décembre 2007).

 

Il a été découvert dans l’examen des comptes du sénat que Njomatchoua a détourné en complicité avec des fonctionnaires du ministère des finances une partie de l’argent du sénat affecté aux frais de santé de son patron Niat Njifendji. Informé Niat n’en croyait pas ses yeux.

 

Ainsi va la République

 

 

BORIS BERTOLT