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Football : L’ex gardien des Lions Indomptables Charles Itandje parle des grands noms qu’il a côtoyés à Liverpool

Charles Itandje

Aujourd’hui entraîneur de l’équipe de Versailles en R2, Charles Itandje a ouvert le livre de sa carrière pour Foot d’Avant, notamment ses années difficiles à Liverpool 

Extrait de son interview accordée au site « Foot d’Avant »

Pourquoi pars-tu à Liverpool à l’été 2007 ?
Parce que je n’ai pas le choix. Liverpool était la seule option qui se présentait à moi. J’ai forcé une réunion avec Gervais Martel, Guy Roux et Francis Collado. Ils me conseillent de trouver un club. Le discours était complètement rompu avec Guy Roux. Même si c’était une décision du club d’abord.

Quels joueurs de Liverpool t’ont marqué lors de ton essai ?
Si je dois en citer un, je dirais Emile Heskey. Il m’a dit de continuer à travailler et de m’accrocher. Ça m’avait marqué. Il faut savoir que quelques jours plus tôt, j’étais dans le 93. Il y avait quand même un sacré décalage. J’ai vécu cet essai avec beaucoup d’excitation. Aucune appréhension. A cet âge-là, je ne connaissais pas la pression

A Liverpool, tu deviens la doublure de Pepe Reina…
Un jour, mon agent m’appelle. « Prends tes affaires, on y va », me dit-il. Le lendemain, j’arrive à Everton. Je m’entraîne une journée là-bas. Dans l’après-midi, mon agent me fait sortir du vestiaire et en fait, je me retrouve à Liverpool.

Tu n’a pas accroché avec Rafael Benitez ?
Ah non, non. Laisse tomber. Ça n’a pas accroché du tout. Après, il a souvent eu des problèmes avec ses joueurs. On parle juste de respect. Quand tu joues un match dans l’année et qu’au début de la rencontre, il t’annonce que tu vas jouer seulement une heure et que tu seras remplacé par un autre gardien, tu le prends mal. Il ne m’a pas mis dans les meilleures conditions. La psychologie d’un gardien, c’est primordial.

« A Liverpool, c’était tous les jours tendu. Il y avait une grosse compétition au sein de l’équipe, c’était génial. Chaque entraînement, c’était un match »

Tu as côtoyé des grands noms à Liverpool : Steven Gerrard, Jamie Carragher, Daniel Agger, Fernando Torres, Javier Mascherano…Comment étaient-ils au quotidien ?
Ces mecs étaient sur-programmés. Ils n’étaient pas là pour se faire des bisous. Ils faisaient tout pour gagner leur place. C’était tous les jours tendu. Il y avait une grosse compétition au sein de l’équipe, c’était génial. Chaque entraînement, c’était un match. Magnifique. J’ai pris beaucoup de plaisir à l’entraînement. J’ai cependant eu du mal à m’adapter car c’était un nouveau football et parce que je jouais très, très peu.

Dans plusieurs interviews que tu as déjà accordées, tu as dit que tu avais effectué une dépression à Liverpool…
C’était lors de ma troisième saison là-bas. A l’issue de ma première année, Liverpool veut m’envoyer à Galatasaray car il avait ses intérêts là-bas mais j’ai dit non. Ensuite, je réintègre la réserve toute l’année. Je suis passé de titulaire en Ligue 1 à réserviste avec les U19 de Liverpool. C’était un coup d’arrêt pour ma carrière. J’ai voulu partir, mais on ne m’a jamais laissé aller là où je voulais. J’ai aussi eu l’opportunité d’aller à Malaga mais ça ne s’est pas fait car Liverpool n’y trouvait pas ses intérêts.