Ces gardiens de la tradition n’ont pas encore digéré l’humiliation que le président Paul Biya a essuyée il y a de cela quelques jours à Genève en suisse, où un groupe de farouches opposants à son régime a décidé de perturber sa visite estivale.
Le Conseil Nationale des Chefs Traditionnels du Cameroun (CNCTC) a, manifesté dans un communiqué sa désapprobation face aux actes de la BAS, qui sont « l’œuvre irresponsable de certains compatriotes vivant à l’étranger ».
Ces gardiens de la tradition ont condamné fermement ces agissements, non sans rappeler que respecter le président de la république c’est respecter les institutions qu’il incarne. Ils ont demandé aux camerounais de la diaspora de toujours se souvenir de leurs cultures de leurs traditions, dans lesquelles « le respect des aînés et de la chose établie est une valeur cardinale ».
Joint par 237actu.com, un chef traditionnel membre du CNCTC, que nous nous abstenons de dévoiler l'identité, a clairement confié qu’ils ont le pouvoir de maudire un sujet dans de pareilles situations.
Pour rappel, arrivés sur les bords du lac Léman le dimanche 23 juin au soir, Paul et Chantal Biya souhaitaient séjourner plusieurs semaines à l’hôtel Intercontinental. Malheureusement, rien ne s’est déroulé comme prévu. Ses opposants politiques n’ont pas cessé de perturber leur séjour. Et les membres du service de sécurité du président Biya se sont montrés violent envers un journaliste de la radio suisse qui filmait ces evenement. Ils ont été condamnés à la prison avec sursis par la justice genevoise.
Face à tous ces évènements, les autorités helvétiques ont trouvé mieux de se débarrasser de cet hôte devenu très encombrant.
