×

Veuillez désactiver le bloqueur de publicité SVP!

Vous n'aimez pas la publicité dans les pages, nous le comprenons bien! Par contre, un site d'information sans pubicité ne pourra pas survivre sans revenu publicitaire.

Jeux Olympiques de Tokyo: avec zéro médaille, les athlètes camerounais ne sont pas loin de disparaitre dans la nature

La team camerounaise avance tout droit vers le néant. Aucune médaille jusqu’ici à mettre à l’actif du pays de Narcisse Mouelle Kombi.
Sur les 12 athlètes de départ, 10 ont déjà été éliminés. Les deux derniers en lice entrent en compétition le 3 et le 5 août 2021.

L’on redoute désormais le scenario des Jeux olympiques précédentes. Surtout que c'est devenu presqu’un classique et le Cameroun ne déroge plus à la règle. En effet, la délégation camerounaise repart des pays organisateurs avec une taille moins importante que lorsqu’elle y posait les pieds.

Lors des deux dernières éditions des JO, le Cameroun a enregistré près d'une dizaine de défections. En 2016 (JO de Rio, Brésil), deux athlètes avaient pris la poudre d’escampette avant même le début des Jeux

C’est lors des Jeux de 2012 à Londres (Angleterre), que la fuite de compétiteurs camerounais a été la plus retentissante. La gardienne réserviste de la sélection de football, Drusille Ngako, a été la première à s’évaporer dans la nature. Quelques jours plus tard, c’est au tour du nageur Paul Ekane Edingue de s’éclipser

Tous éliminés au premier tour, cinq boxeurs camerounais disparaissent en même temps des radars, sans même attendre la fin de la compétition.
En 2018, cinq athlètes camerounais participant aux Jeux du Commonwealth à Gold Coast (Australie) avaient, eux aussi disparu.  Il s’agissait notamment des  trois haltérophiles Olivier Matam Matam, Arcangeline Fouodji et Petit Minkoumba, ainsi que les boxeurs Christian Ndzie Tsoye et Simplice Fotsala

La quête d’un mieux-être est souvent l’explication agitée pour justifier ces fugues. «Il est rare de vivre une édition des JO, sans entendre parler d’un athlète camerounais qui a fui. Parce qu’il est en effet difficile de vivre de son sport  au Cameroun », lançait chroniqueur sportif camerounais.

« Il n’y a pas de structures appropriées, ni de moyens d’accompagnement. Or, beaucoup rêvent de devenir professionnels. Leur premier combat, c’est de se qualifier à des compétitions internationales comme les JO. Une fois sur place, ils prennent la tangente », ajoutait-il .

Mais cette année, il sera certainement plus difficile de fuguer pour ceux qui seraient tentés par l’aventure. Car, dans un contexte marqué par la crise sanitaire liée à la Covid-19, les autorités japonaises ont pris des mesures strictes pour encadrer les délégations, observent nos confrères de sportnewsafrica.