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Tenue Scolaire : Les « sexy » et les « slims » vont l’école à Ngaoundéré

La rentrée scolaire effective dans l’Adamaoua depuis plusieurs semaines cache le visage honteux de la mode de l’indécence.  Les établissements scolaires ont tendance à se transformer à des lieux où défilent des tops modèles à travers le style vestimentaire des jeunes filles et garçons. Elles sont nombreuses ces jeunes filles qui portent des habits extravagants pour détourner les regards sur le chemin de l’école et dans les campus scolaires. Réagissant à ce phénomène grandissant, des citoyennes pensent que la faute revient aux parents.

Collants, muni jupes, mini robes tels sont les accoutrements qu’adoptent les jeunes filles pour rallier leurs différentes salles de classes, temple du savoir et de l’instruction pour éduquer et enseigner la couche juvénile.

ABBO IYAWA est élève en classe de Tle A4 au lycée Classique et moderne de Ngaoundéré, et selon elle, l’habillement est le reflet d’une personne. « Je considère l’habillement comme un facteur très remarquable dans la société, donc nous les filles devrions être habillée correctement que ça soit avec la tenue ou autre avant d’aller où que ce soit, puisque si on veut être considérée à l’école la tenue doit être normale pas comme des filles de joie », fait-elle savoir.

Pour cette autre élève, les parents sont les principaux responsables de ce phénomène.  « Les parents sont impliqués, quand on voit notre enfant aller à l’école et qui est habillé de façon extravagante, je dirais que c’est de leur responsabilité de veiller à que leurs enfants soit bien habillés et conformément à leur statut d’élèves», estime Haouwaou Diana Haman.

Au-delà de la responsabilité des parents, ALBERT ZIZIKY YALLA, enseignant, chef de cellule conseil d’orientation au lycée de SABONGARI,  invite également les responsables de ces établissements de prendre des décisions pour mettre fin à ce phénomène. « C’est vrai que la première responsabilité ce sont les parents, mais je pointe un doigt sur les responsables des établissements qui laissent ces jeunes filles rentrer dans les salles de classe de façon extravagante. L’école est un lieu pour éduquer la couche juvénile et ça doit être un exemple. Je lance un appel aux responsables de ces établissements de mettre un règlement stricte pour mettre fin à ce phénomène, dans mon lycée l’orientation réussi passe par l’habillement  » lance-t-il.

 

Avec Ibrahim Sadjo