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Cameroun-Massacre de Kumba : Acculé, Steve Fah se rétracte « Je n’ai jamais dit que tout…»

Le bloggeur et influenceur web, Steve Fah, est littéralement démolit sur les réseaux sociaux. Il est présenté comme lun des responsables (indirects) du massacre de Kumba. Il paye ainsi le prix dune production faite, il y a de cela quelques temps, dans laquelle il démontrait que les régions du Nord-Ouest et Sud-ouest, sont désormais en paix, et que l’école s’y déroule très bien.

Aujourd’hui, les événements ne lui donnent pas raison, avec des images d’une extrême cruauté qui circulent montrant des écoliers froidement assassinés.

Jeté donc à l’eau chaude des réseaux sociaux, Steve Fah n’avait pas d’autres choix que de sortir de sa réserve. « Je n’étais pas à Kumba, mais j’étais à Kumbo », précise-t-il d’entrée de jeu, dans un direct Facebook publié sur la page de la bloggeuse Flore de Lille, ce dimanche 25 octobre.

Le réalisateur de la série « 3 minutes du peuple » dit être « déprimé » depuis la survenue des événements de Kumba, avec les tirs groupés qu’il reçoit venant des réseaux sociaux. Il explique notamment que ses déclaration ont simplement été déformées par ses détracteurs : « Allez revoir la vidéo, et montrez moi où j’ai dit que tout va bien dans le NOSO », se defend Steve Fah.

En plus, le bloggeur explique qu’il a pris un énorme risque en se rendant dans le NOSO, un terrain de guerre. Ce que ne feraient jamais les perroquets de Facebook. « Ils sont incapables de se placer ne serez-que sur les fenêtres de leurs maisons pour revendiquer », fulmine-t-il.

Par suite, Steve Fah dit ne pas comprendre comment il essuie aujourd’hui les critiques tous azimuts, alors qu’il n’a aucun poste de décision au Cameroun. Pour lui, les vrais coupables sont connus. « Allez-vous en prendre aux responsables. Suis-je le président de la république ? Suis-je ministre ?», Se demande-t-il.

Pour rappel, le samedi 24 octobre 2020, vers midi, les assaillants habillés en civils, armés de machettes et d'armes de guerre arrivent sur trois motocycles et entrent dans une salle de classe où ils tuent des élèves âgés de 12 à 14 ans et blessent grièvement d'autres. Le bilan actualisé fait état de huit morts et une douzaine de blessés.