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Plagiat : « Kamto n’est pas différent des gens qui mettent de la saleté dans des bouteilles en leur donnant le nom de "Johnny Waker" », Essomba

Dieudonné Essomba

Dieudonné Essomba a trouvé de quoi se mettre sous la dent. Depuis l’annonce de la sortie du nouvel ouvrage de Maurice Kamto pour le 5 mars, ce consultant Tv est littéralement entré en transe. Il convoque toute une rhétorique boiteuse pour jeter du discrédit sur cette réflexion intellectuelle du leader du MRC et tente d’entacher le fort capital crédit de l'avocat-politicien.

 

Il alimente une polémique stérile sur les réseaux sociaux et tente de faire croire que l’esprit brillant qu’est Maurice Kamto, a plagié le titre du nouveau recueil de poèmes « Sous la cendre, les étoiles ».

Voici les balivernes de Dieudonné Essomba

Le sieur Kamto s’est dolosivement approprié le titre d’un autre auteur pour l’attribuer à son « recueil de poèmes », suscitant la clameur et la réprobation publique.  La Meute qu’il pilote a réagi, en tentant désespérément de dénier au titre des ouvrages une quelconque propriété.

Suivant cette étrange posture, je peux écrire un livre et je l’intitule : « LA SAINTE BIBLE » ou bien « LE SAINT CORAN », cela ne portera à aucune conséquence, car je n’ai fait que copier le titre et les titres sont libres! Eh bien, non ! Car c’est une contrefaçon ! Un titre, c’est une identité et l’identité d’un livre peut être si prégnante qu’elle prend le pas sur le contenu !

Si vous écrivez un livre et vous l’intitulez  « L’INGENIEUX HIDALGO DON QUICHOTTE DE LA MANCHE », suivant le chef d’œuvre de Cervantes, vous ne pouvez pas raconter que c’est juste un titre ! Peu importe si vous avez écrit autre chose que les aventures du célèbre chevalier ! Il y a clairement une intention délibérée de fraude et de tricherie.

Et en Europe, vous serez poursuivi devant la justice. D’ailleurs, la justice peut vous poursuivre si vous tentez de tricher, par exemple, en donnant à votre livre le titre « LA MEDAILLE ET LE VIEUX NEGRE », inversion de celui du célèbre roman de Ferdinand OYONO,  « LE VIEUX NEGRE ET LA MEDAILLE ».

Vous n’échapperez pas à l’accusation de fraude en évoquant la modification de la place des mots. L’intention est clairement de tricher, autrement de jouer la proximité des mots pour recueillir une considération que ne mérite pas votre livre.

On ne saurait donc pas jouer sur la récurrence des mêmes titres sur des thèmes génériques pour justifier abusivement des fraudes intellectuelles aussi malhabiles et grossières. Un titre tel que « DROIT CONSTITUTIONNEL ET INSTITUTIONS POLITIQUES » peut être repris par des millions des gens, sans que cela gêne qui que ce soit, car il s’agit d’un domaine générique, ouvert à tout le monde.

Il n’en est plus de même pour un titre comme « LE MONDE S’EFFONDRE » de CHINUA ACHEBE qui a pris une identité connue de manière universelle et qui doit être protégée.

L’appropriation d’un titre d’un livre écrit par quelqu’un d‘autre, et portant sur un domaine non générique est une fraude manifeste. Ce que Kamto a fait relève très clairement de la catégorie des fraudes intellectuelles, à savoir tromper sur la marchandise en attribuant à son livre le nom du livre d’un autre auteur plus connu.

L’acte de KAMTO n’est pas différent des gens qui mettent de la saleté dans des bouteilles en leur donnant le nom de « Johnny Waker ». Et c’est ici qu’intervient une autre facette de cette Meute ! Une écologie de la fraude décomplexée, de la tricherie triomphante de la malhonnêteté dynamique, manifestée par la tendance à défendre systématiquement tout ce qui est faux, au nom du dynamisme.

On l’a vu récemment, avec l’action des pouvoirs publics pour réduire la contrefaçon. La même Meute a pris la défense des boissons frelatées, recourant à l’exemple de la Chine et du Brésil qui se seraient développés par le copiage. Mais une chose est la copie, une autre est la fraude et la contrefaçon qui peuvent déstabiliser le tissus social et créer des graves menace sur la santé publique.

J’en ai été moi-même victime. Je suis diabétique et je ne consomme pas le sucre. Comme jus, je ne peux prendre que la « Coca-Cola sans sucre ». Et c’est bien ce que je prenais, croyant suivre normalement le régime.

Or, c’est après une explosion de ma glycémie que nous avons découvert qu’en réalité, je consommais une boisson très sucrée, contrairement aux indications. Conséquence de la fraude. Et c’est justement ce modèle fondée sur la contrefaçon et la fraude que Kamto et sa Meute prétendent bâtir le pays