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Rébellion armée au Tchad : « Le Cameroun doit rester vigilant ! »

Depuis quelques jours, les évènements nés autour de l’élection présidentielle du 11 avril au Tchad tournent vertement à une sanglante crise sociopolitique alors que les résultats sont encore en attente. Pour le politologue Mathias Eric Owona Nguini, ce qui commence au Tchad peut finir au Cameroun.

Frontalière au Tchad, la ville de Kousseri dans la Région de l’Extrême-Nord, dans le Logone –et-Chari est encore dans le calme et la sérénité et, les populations vaquent à leurs occupations, a appris le Poste National de la Crtv.

La chaine nationale bat ainsi en brèche, de folles rumeurs sur les réseaux sociaux qui ont laissé croire à une perturbation de la paix sociale du fait des troubles sécuritaires dans la capitale du Tchad voisin, Ndjamena.

De l’avis de certains analystes politiques comme le Pr Mathias Eric Owona Nguini, quoique n’étant pas encore réellement touché par cette montée des mouvements de rébellion contre le régime d’Idriss Déby Itno, le Cameroun doit dormir sur un œil ouvert.

« Le Cameroun doit suivre avec attention la situation du Tchad car il est aussi concerné par la rébellion qui veut renverser le maréchal Deby. Ne soyons pas distraits ni naïfs », a averti l’univversité politologue sur son compte twitter.

Selon RFI, un premier affrontement au sol a eu lieu samedi 17 avril entre les forces loyalistes et les rebelles du Front pour l'alternance et la concorde au Tchad (Fact). Les combats se sont déroulés au nord de Mao, dans la province du Kanem à plus de 300 km de la capitale Ndjamena. Le mouvement rebelle armé arrivé de sa base arrière de Libye est entré en territoire tchadien le 11 avril avec pour objectif de chasser Idriss Déby du pouvoir.