Le Cameroun affrontait la Libye mardi soir, dans le cadre de la deuxième journée des éliminatoires du mondial 2026.
Le match s'est soldé sur un score de parité, 1-1, mais il restera dans les mémoires les nombreux incidents qui l'ont entaché cette rencontre de football. En effet, la délégation camerounaise a été confrontée à une véritable guerre psychologique à Benghazi. Les joueurs ont été soumis à un climat hostile, avec des jets de pierres, des fumigènes et même des cocktails Molotov en tribunes. Certains témoins présents ont comparé l'ambiance à une "guerre civile".
Cette situation a clairement affecté la concentration des Lions Indomptables sur le terrain. Les joueurs ont été aveuglés par des lasers tout au long du match et ont été confrontés à des mimes et des cris de singes de la part de la tribune adverse. De plus, l'hymne national du Cameroun a été bafoué, apprend-on de sources sur place.
Mais bien plus, Samuel Eto’o, président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), s'est vu interdire de prendre place dans la tribune présidentielle. Une situation qui, pour certains observateurs est une atteinte à l'image du football camerounais.
La Fecafoot pourrait saisir la Fifa et la Caf. La Libye pourrait alors se voir infliger une lourde amende, notamment une sanction pécuniaire.
