Dieudonné Essomba se fait recadrer par Wilfried Ekanga.
C’est un texte au vitriol de l’activiste Wilfried Ekanga contre le consultant TV Dieudonné Essomba. Ce dernier critique avec véhémence les enquêteurs du SED pour avoir, selon lui, maintenu en détention Jean Pierre Amougou Belinga, sur la base de témoignages peu fiables de Justin Danwe, directeur des opérations à la DGER ayant dirigé le commando qui a enlevé et tué le journaliste Martinez Zogo.
"Après l'amougouite, c'est le syndrome Dreyfus. Tu termineras par le bacille zomlo'oique, mais rien n'y fera : ton champion est en prison, et il y demeurera ! Depuis quand les mises en garde d'un tribaliste - animé par ailleurs par le syndrome de la panique gastrique - ont droit de cité ? Tu ne trouves pas ça totalement clownesque de mettre en garde « contre les réseaux sociaux qui n'adhèrent qu'à des scénarios hollywoodiens » quand toi-même tu excelles dans une sorcellerie argumentative digne de Nollywood ? Comment l'exécutant peut dire de sa propre bouche qu'il y a un commanditaire et en designer même le nom - nom sur lequel il persiste et signe jusqu'à ce jour - et toi, depuis ta véranda et devant ton verre de Arki, tu décrètes qu'il s'agit d'un meurtre sans commanditaire, et, pire encore, tu te laisses convaincre des semaines durant par tes propres mensonges ? Quelle est donc ta crédibilité face à quelqu'un qui lui a été de cette funeste opération nocturne, et qui ne fait que relater le fait ? « Toi qui dans la sauce », comme on dit dans ton village ? Danwe aurait dévoyé de son propre chef les missions de la DGRE... pourtant on ne l'a jamais entendu dire « Vous me la bouclez » à un ambassadeur. Qu'est-ce qui est donc plus plausible ? Un homme qui du jour au lendemain - et dans le petit esprit de Dieudonné Essomba - serait devenu fou (et alors même qu'il était bien normal quand il venait livrer des infos au Cannibale et que ce dernier le « dépannait ») ? Ou un Amougou Belinga, dont le narcissisme et la megalomanie connus de tous correspondent trait pour trait à ce que Danwe décrit de lui ? D'ailleurs as-tu jamais entendu Martinez évoquer ce Danwe de son vivant ? Serais-tu devenu de surcroît plus crédible que la victime elle-même qui nous a pourtant annoncé à l'avance et en noir et blanc l'identité de son tortionnaire ? Les mois qui viennent s'annoncent terribles pour toi, mon pauvre. Le syndrome de la panique gastrique est très manifestement en phase de métastase. « C'est une opération mafieuse entre les gens de la mafia ». Là au moins tu as raison. Le souci, c'est qu'il t'a fallu combien de verres de ton Arki pour réussir à te persuader que ton patron n'est pas le Président du Conseil d'Administration de ladite mafia ? Un Madoff des temps modernes prêt à claquer 30 millions dans une affaire judiciaire pour en réchapper (ou alors tu n'as pas écouté les fuites audios de sa conversation avec le faux agent de l'État basé en Suisse ? Tu étais trop occupé à caresser les bourses de ton Zomloa)? Tu ne te rends pas compte que le seul qui se perd dans des scénarios sans queue ni tête, c'est ta petite personne ? Tu affirmes sur Facebook que ce sont les enquêteurs qui ont suggéré à Danwe d'accuser Belinga... et tu ne veux pas qu'on te traite d'ivrogne ? Le problème c'est qu'il est difficile de s'imaginer qu'un individu qui a toute sa tête - ou dont le tube digestif n'est pas dangereusement en situation de rupture - soit en mesure de pondre pareilles saletés. En gros, heureusement que San Essomba est là, car sans lui, ces médiocres enquêteurs auraient obligé Danwe à incriminer une personne innocente à tout hasard ! C'est ce que tu essayes de nous dire, n'est-ce pas ? La raison c'est quoi ? Les enquêteurs aussi sont jaloux de Jack l'Éventreur comme nous autres ? Tu serais capable de porter tes vieilles chaussures et d'aller défendre cette thèse odontolique devant eux au SED ? Pourquoi tu proposes un examen psychiatrique de Danwe - qui lui au moins a déjà admis avoir commis le meurtre - et non un examen de ton boss - qui s'invente une amitié avec Biya, qui a mis sur pied la télévision la plus tribaliste de l'hémisphère nord, et qui rabroue un SG de la police comme s'il s'agissait de son fiston - ? Je ne demande pas d'examen à ton sujet parce qu'à ce niveau le diagnostic est clair : ton cerveau a déclaré férié et chomé il y a belle lurette. Tu n'es plus à sauver. Surtout quand l'estomac s'en mêle. En outre, c'est toi qui parles de « mafia », et c'est encore toi qui t'étonnes du fait que tout l'entourage d'Amougou Belinga soit impliqué dans cette affaire que tu qualifies de « tentaculaire ». Ah, mon pauvre, tu ne vois donc pas que tu viens te t'enfoncer toi-même ? Car vois-tu, C'EST JUSTEMENT ÇA, la signification de « mafia »! C'est tout un réseau qui va de la famille aux amis en passant par des agents des services de la République ! Même ma nièce de 6 mois connait la définition de mafia ; mais je te comprends : ventre affamé n'a point de jugeote ! Pendant que tu affirmes que Jack l'Éventreur n'est pas le commanditaire, tu peux constater toi-même que non seulement il est détenu, mais avec lui toute une caste autour de lui, en passant par Bidjang et même ses épouses qui ont opéré moult va-et-vient entre le SED et leurs domiciles pour besoins d'enquête. Bon, je suppose qu'ils sont aussi jaloux de Bidjang... selon l'investigation de la Essomba Gastric Corporation. « Depuis quand on traite les meurtres par téléphone »? On les traite par quoi, le père ? Dis-nous : en 2023 on utilise le tambour ? Ou le corbeau messager ? Dans tes meurtres tu utilises quoi ? Tu sembles bien t'y connaître. Parle donc... De toute façon, j'admire la façon dont tu es en train de préparer ta propre chambre à Kondengui ; ne t'en fais pas, ça vient. Qui cherche trouve. Bientôt tu expliqueras le vent qui te poussait à vouloir protéger aussi obstinément une fripouille narcissique et pourvoyeuse de ténèbres comme cet ignoble individu. Pendant que tout le peuple réclame de plus en plus la condamnation définitive des inculpés, toi tu parviens à voir « un acharnement de plus en plus illogique ». À l'époque où la sorcellerie attendait minuit pour se manifester, on pouvait encore respirer. Mais grâce à toi ça se passe désormais en plein jour ! Même Eko Eko ne demande plus sa libération, mais Essomba réclame qu'on le libère. À ce niveau on passe au syndrome du Tchinda plus agité que le porteur lui-même. Demain, tu demanderas pourquoi Hitler s'est suicidé alors qu'il sauvait les Juifs. Pour une fois que l'institution militaire surprend les Camerounais en faisant bien son boulot, pour une fois que le peuple à l'unisson entrevoit un début de justice, tu veux nous ramener deux siècles en arrière en leur demandant carrément de libérer ton frère du village, au nom de ton nauséabond tribalisme alimentaire. Tu fustiges les déclarations péremptoires, mais tu affirmes sans sourciller ici que « les accusés ne sont pour rien dans le meurtre de Martinez Zogo ». Ce n'est pas pour rien qu'on te surnomme EKOUTA MEBI. Je laisse le soin aux lecteurs de traduire l'ensemble, mais qu'ils savent d'ores et déjà que « MEBI » signifie « LE CACA ». Car le fruit ne tombe jamais loin de l'arbre. Wilfried Ekanga
