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Lions Indomptables : Voici pourquoi il serait difficile pour la Fecafoot de faire confiance à un équipementier local

Quelques jours seulement après avoir annoncé la fin de sa collaboration avec Le Coq Sportif, la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) a officiellement lancé un appel à candidatures, à l’effet de choisir un nouvel équipementier qui va habiller les sélections nationales.

Dans les candidatures, rappelait la Fecafoot, les postulants devront notamment préciser la quantité d’équipements qu’ils comptent allouer chaque année à l’instance, ainsi que la dotation financière prévue.

Depuis lors, les réseaux sociaux sont devenus les comptoirs pour des entrepreneurs camerounais qui proposent leurs services aux Lions Indomptables.

Avec très peu de chances d’être retenus, non pas pour les designs et les maillots qu’ils présentent.  Objectivement il serait difficile pour un compatriote de décrocher le contrat qui vient d’être résilié à l’équipementier français.

Notre confrère Léandre Nzié donne quelques raisons:

Dans un communiqué signé de son secrétaire général le 6 juillet dernier, la fédération camerounaise de football lançait un appel à candidature pour le recrutement d’un nouvel équipementier des sélections nationales du Cameroun.

Depuis ce jour , les réseaux sociaux sont inondés par des individus proposant des designs et des maillots (plutôt beaux) pour les lions indomptables du Cameroun.

Si cet élan patriotique est tout de même à encourager, il n’en demeure pas moins vrai que la fédération dans son ambition, a plus besoin d’un équipementier d’un certain calibre que d’un désigner. Sinon, le projet de résiliation du contrat du coq sportif ne serait même pas à l’ordre du jour.

En mettant un terme à sa collaboration avec la marque française, c’est sans doute qu’elle (La Fecafoot) souhaite être revalorisée par un équipementier qui propose plus de garanties que l’actuel. C’est pourquoi, en plus de présenter un design , un équipementier doit assumer beaucoup d’autres prérogatives que nos compatriotes, pourtant très volontaires, ne sauraient être capables. A titre d'exemple, il devra sur le plan des équipements:

- Habiller toutes les sélections nationales, des U15 jusqu’aux sélections nationales fanion A (masculine et féminine).

- Fournir un peu plus de 11 000 ballons qui seront distribués aux clubs de Mtn élite one et Mtn élite two .

A cela, s’ajoutent des paires de chaussures pour les dames et les jeunes.

En plus de ces équipements, le nouvel équipementier doit être capable d’aller au delà des 1 230.000.000/ par année de contrat qu’offraient Puma à la fin de son contrat avec la fédération camerounaise de football en 2018.

Pour l'heure, le plus beau contrat entre un équipementier et une fédération de football est celui qui lie Nike à la FFF .

Il est de 38 millions d'euros minimum en cash par an, plus 7,5 millions d'euros de matériels, et enfin 5 millions pour le football amateur.

Même si le Cameroun n’a pas le même rayonnement international que la France en matière de football, il serait compliqué de trouver un compatriote capable de remplir les conditions requises pour être le futur équipementier de la fédération camerounaise de football.

En 2018 deja lors du départ de Puma, Adidas pour récupérer le contrat abandonné par Puma était disposé à verser 2.5 millions d’euro (environ 1 630 000 000 de francs CFA) par année de contrat à la partie camerounaise. Soit près de 400 millions de plus que l’offre de Puma. C’est certainement dans cette fourchette là que celui qui souhaite être le futur équipementier des sélections nationales camerounaises devra se trouver pour espérer accrocher les responsables de la Fecafoot.