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Lu-CAN : Cameroun, Capitale de la CAN, Capitole du sport

Que de stars dans la cuvée 2022 des Lions Indomptables du Cameroun, version football ! Tant sur l’aire de jeu que sur le banc de touche, presque toutes sont des tsars dans leurs clubs respectifs. On y retrouve de nombreux pensionnaires de la Ligue 1 à l’instar de Stéphane BAHOKEN (Angers SCO), Jean-Charles CASTELLETTO (Nantes), Ignatius GANAGO (Lens), Harold MOUKOUDI et Yvan NEYOU (ASSE), Junior ONANA (Bordeaux), Ambroise OYONGO (Montpellier) et Karl TOKO-EKAMBI (Lyon). D’anciens joueurs de la Ligue 1 sont également dans les rangs comme ZAMBO-ANGUISSA, James LÉA-SILIKI, Vincent ABOUBAKAR, Clinton N’JIE, Eric-Maxim CHOUPO-MOTING. D’hier à aujourd’hui, il en a toujours été ainsi. A quelques marques près. On peut en dire autant des autres disciplines sportives au Cameroun. Schéma de jeu et combinaisons gagnantes. Toutes disciplines sportives confondues.

Jean ATANGANA, over to you...

Que nul n’entre ici s’il n’est géomètre». Comme Platon qui grava cet écriteau à l’entrée de l’Académie, son école d’Athènes, permettez-moi d’embrayer par cette exhortation présidentielle au frontispice de ce reportage de match à disciplines multiples : «Faisons découvrir à nos hôtes, la richesse de la diversité culturelle qui fait de notre pays, un «condensé d’Afrique » (Le Président de la République, Paul BIYA, dans le Message à la Nation, le 31 décembre 2021). Sur le terrain de la pratique du sport au Cameroun, voici ce que produit le propos du Chef de l’État camerounais. Thomas NKONO, l’araignée noire, le numéro 1 de tous les temps, étend sa toile dans les goals. Long, long, très long dégagement en direction du 10, MANGA ONGUENE ou Jean Pierre TOKOTO à la réception, du plat du pied. Peu importe, il joue avec le 7 magique. C’est François OMAM BIYICK qui propulse le cuir de la tête. 72ème minute. Retournée magistrale, voire impériale du bien nommé Salomon Charles Bienvenue. BANGA BINDJEME II, de son nom de famille, 26 ans ce 19 janvier, vient de marquer le premier but du 6ème Championnat d’Afrique des Nations. Nous sommes au Stade Omnisports AHMADOU AHIDJO à Yaounde.

Des feux follets du football national, à la réputation bien établie, ont fait ou font ainsi vibrer la planète foot sur les stades d’ici et d’ailleurs. Comme leur totem, en groupe ou individuellement, face à la faune sportive adverse, ils sont les Lions Indomptables de la forêt, de la savane ou des steppes du football. Roger MILLA, Samuel ETO’O sont entrés vivants dans la légende ! Le Cameroun, terrain d’expression des talents d’exception du football, est également le berceau de NCHOUT AJARA et Gaëlle ENGANAMOUIT dans le football féminin. Françoise MBANGO, double championne olympique du triple saut, en 2004 et 2008, est une icône de l’athlétisme international. Comme le tennisman, Yannick NOAH, a été le Seigneur sans second, de Rolland-Garros en France. En 1983. Ce Seigneur de la forêt («Man Etoudi») reste l’idole de tous les temps. Même en dehors des cours de tennis. Joseph BESSALA (allumettes le boxeur), médaillé olympique en argent en 1968 ou ISSA HAMZA, triple champion du monde de boxe anglaise, et bien d’autres qui s’illustrent dans diverses disciplines sportives, alimentent au fil des générations, les belles-lettres du sport de compétition. Terre des hommes selon le monde de Saint-Exupery, Germinal selon l’univers de représentation d’Émile ZOLA, terre de floraison, de germination et d’exhalaison des infrastructures sportives, le Cameroun assure et assume toutes les représentations : 43 stades de football réhabilités ou nouvellement construits, Parcours Vita pour le sport d’entretien et de masse, Palais polyvalent des sports de Warda à Yaoundé, pour les sports de compétition, etc. Le Cameroun constitue aussi un temple de sport. De tous les sports. Le Cameroun s’honore, par ailleurs, d’abriter des académies de sport, publiques ou privées, pour assurer la relève.

Un tel patrimoine, humain ou infrastructurel, ne procède point d’une génération spontanée. Que nenni ! C’est la conséquence logique, et même mécanique, d’une politique savamment pensée, efficacement mise en œuvre, et intelligemment entretenue par l’Homme du Renouveau et des mutations qui font grandir la jeunesse sportive. Nationale. Continentale. Internationale. Paul BIYA, Président de la République, Chef de l’État, est cet Homme providentiel.

La volonté politique qu’il incarne, a favorisé l’éclosion des dirigeants sportifs de haut niveau : ISSA HAYATOU, trois décennies passées à la tête de la Confédération Africaine de Football (1988-2017), quatre mois comme Président par intérim de la FIFA, avec les résultats qui lui valent aujourd’hui, hommage public et reconnaissance internationale ; hommage et reconnaissance dus, mérités devant nécessiter fastes célébrations et dignes décorations. En son pays et en dehors... KALKABA MALBOUM, une autre étoile dans le firmament du sport mondial. Du sport militaire au sport civil, il est allé d’un sommet à l’autre : Conseil International de Sport Militaire, Confédération Africaine d’Athlétisme. Aujourd’hui, Président du Comité National Olympique et Sportif du Cameroun.

Qu’il s’agisse des structures d’encadrement ou des infrastructures de développement du sport, toutes bénéficient de la bienveillance et de la considération de la supra-structure, l’État du Cameroun. Non à la marginalisation. Oui à l’expression et à la promotion inclusives de tous les sports. Tel est le leitmotiv au Cameroun. Car, à quelque niveau où ils se trouvent, tous, tous les sports contribuent au brassage des cultures et à l’intégration nationale.

A la solidarité internationale aussi. Autant qu’ils servent de passeport à l’international pour le rayonnement du Cameroun. Première conclusion partielle : si le sport n’avait pas existé, il aurait fallu le créer. Deuxième conclusion partielle : puisque le sport existe, il devrait être et rester ce qu’il n’aurait jamais cessé d’être : un haut relief de fair-play, de fraternisation chevaleresque et de saine compétition. Troisième conclusion partielle : si le sport trouve bon accueil et terrain favorable à son épanouissement au Cameroun, alors chaque Camerounais devrait en être un digne ambassadeur. Le «fighting spirit» (l’esprit combatif), la détermination, la résolution doivent être sa cuirasse. Et la tolérance, la compréhension mutuelle, l’intelligence des situations, ses gants de protection. Quatrième conclusion partielle : si le Cameroun réussit autant dans la construction des infrastructures que dans l’éclosion de ses talents, c’est parce que celui qui tient ferme le gouvernail, a mis en place une politique qui donne à tous, la force de soulever les montagnes. Conclusion définitive : il faut «lui suiliver jusqu’au ciel, c’est notre papa, c’est notre mari, c’est notre frère». Parole de femme engagée ! En français plus accessible, puisque nous en avons tous conscience, (pourquoi en douter ?), à la suite du premier sportif camerounais, reprenons en chœur, l’anthologique rengaine : «Un seul mot : continuez» !

Le Quotidien