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Ngaoundéré : l’habillement de la jeune fille continue à scandaliser

L'opinion observe avec regret la légèreté avec laquelle s'habille la jeune fille actuellement dans l’Adamaoua

L’habillement de la jeune fille aujourd’hui devient intolérable. Il s’observe que s’habiller mal en gardant les cuisses exposées, devient la caractéristique des jeunes filles à Ngaoundéré. Une situation insupportable, déplorent les observateurs, à laquelle s’ajoute la poitrine exposée.

D’après madame Béatrice Hamoa, enseignante au Lycée technique de Ngaoundéré, dans l’ancien temps, il n’était pas courant de voir une fille être mal habillée. C’était plus des confections en pagnes et plusieurs parents emmenaient leurs filles dans des boutiques d’habillement pour leur acheter une ou deux robes par mois.

« Cela permettait aux parents de contrôler, du fait même, la tenue de la fille. Mais aujourd’hui, non seulement les parents n’ont plus de moyens financiers nécessaires, ou encore suffisants pour effectuer leurs besoins ainsi que prendre soin de leurs familles, voilà le scandale », a ajouté Béatrice Hamoa .

Elle poursuit en disant qu’aujourd’hui, les enfants partent eux-mêmes à la tombola (la friperie), au petit marché ou au marché de bétail, et se choisissent des habits indécents. « C’est soit des courtes jupes, soient des décolletés et nous avons des filles mal habillées. Je dirai même très mal vêtues. La femme doit se respecter et même la jeune fille parce qu’elle doit se préparer à être une femme vertueuse et respectable », a fait voir SOPHONIE FLORE, Étudiante.

Aujourd’hui, presque tout le monde se plaint au sujet de l’habillement de la jeune fille et, avant d’y remédier se serait mieux de rechercher la source de cette mauvaise habitude.

Quand est-ce que cela a commencé ?

« La fille d’aujourd’hui veut se mettre à la page et s’habille selon Facebook »

 Sophonie Flore  évoque que c’est depuis que la jeune fille s’est mise à suivre les chaines de télévisions étrangères. Elle veut se mettre à la page, s’habille selon Facebook et veut suivre la mode même si cet habillement ne la fait pas respecter. « La fille d’aujourd’hui veut mettre les « TIK TOKEUSE  », qui sont les pantalons découpés au niveau des cuisses. Donc, ça ne couvre que la face arrière du corps.

Si ce n’est pas ces « TIK TOKEUSE », c’est soit de petites culottes où elle expose ses cuisses. En entièreté, la jeune fille n’a plus horreur d’exposer son corps. La mode en soit n’est pas mauvaise, suivre les stars de la télé n’est pas aussi mal mais, c’est en voulant imiter leurs styles d’habillement que la jeune fille se méconduit », a renchéri la jeune élève.

A SOPHONIE FLORE de signaler encore que des stars étrangères ont des habillements de scène, c’est-à-dire qu’il y a des accoutrements qu’elles ne mettent que pour tourner des clips et après c’est fini. Mais la jeune fille congolaise voit seulement la Star mettre un quelconque vêtement. Elle-même est capable de voler ou de se prostituer juste pour pouvoir acheter cet habit qu’avait porté la star.

La mode des Kardashian presque toutes les filles veulent s’habiller comme elles donc même ces stars s’étaient mises à moitié nue la jeune fille de Ngaoundéré se permettra de s’habiller textuellement comme elles alors que nos cultures se diffèrent nous ne sommes pas obligés de suivre les styles d’habillement étrangers.

Que faire pour y remédier ?

La mode doit être le souci et la préoccupation de tous

La mode et le mass-média sont des choses qui ont si longtemps pris la place des parents et des éducateurs. Et Donc, la jeune fille est vraiment exposé à ça et la conscientiser encore et encore jusqu’à ce qu’elle change, cela prendra vraiment du temps mais il va falloir être vraiment patient et la jeune fille finira par comprendre.

Cela doit être le souci et la préoccupation de tous, les parents, l’église, les médias, le ministère du Genre et de la Famille doivent tous mettre la main dans la patte pour arrêter cela. C'est une « maladie » qui peut aussi finir.

La jeune fille doit se faire respecter pour qu’on la respecte. Elle crie à tout moment « violence faite à la femme », alors qu’elle est, elle-même, auteur de ces viols. Elle expose à tout moment son corps et ensuite se plaint qu’elle est victime de l’acte. La jeune fille doit changer son habillement, à la limite d’une manière respectable.

 

Par Ibrahim Sadjo