Ils sont accusé d'avoir laissé fuiter la vidéo d’une partie de débauche organisée au quartier Bonamoussadi, à Douala.
C’est à face à la hiérarchie militaire de la région du Littoral qu’ils ont été sommés de s’expliquer.
C’est une vidéo devenue virale qui s’est partagée comme de bouts de pains dans des groupes WhatsApp. En clair, il s’agit des hommes et femmes nus ou à moitié nus filmés par des gendarmes, alors qu’ils étaient dans une maison privée à Bonamoussadi, et s’apprêtaient pour une partie débauche.
Dans cette vidéo de près de deux minutes, on voit des gendarmes regrouper des personnes dans un coin de la pièce et les filmer tous en tenu d’Adam. Il s’agit en fait d’une opération qu’auraient menée les éléments de la gendarmerie de la brigade territoriale de Bonamoussadi en fin de semaine dernière, renseigne le journal La Nouvelle Expression, dans son édition du 08 juillet 2021.
Selon des informations recoupées par ce tabloïde, les éléments de cette brigade de gendarmerie informés de ce que des jeunes seraient en train de réaliser des sex-party dans une maison close de ce quartier de l’arrondissement de Douala 5eme ont effectué une perquisition dans ce domicile-là. Pendant cette action, ils vont interpeller tous ceux qui étaient dans la maison, plus d’une vingtaine non sans les avoir filmés.
Cette vidéo va fuiter sur la toile, provoquant un courroux au sein de l’opinion. Et les hommes en tenues accusés d’avoir violé le droit à l’image.
L’affaire fait grand bruit dans l’espace public et finit par atteindre le secrétariat d’Etat à la Défense (SED). Selon des informations rapportées par La Nouvelle Expression, les éléments de la gendarmerie qui ont mené cette opération ont été entendus par leur hiérarchie. Une enquête a d’ailleurs été ouverte sur le sujet pour non seulement établir les responsabilités et par la suite punir les auteurs des différentes infractions retenues.
