Dans un rapport de Human Rights Watch (HRW), l’organisation affirme que les autorités camerounaises ont maintenu plus de 100 détenus en secret et en ont torturé plusieurs autres dans la capitale, Yaoundé, du 23 juillet au 4 août 2019.
Selon ce rapport publié aujourd'hui sur son site Web, Human Rights Watch accuse les autorités camerounaises d'avoir torturé et placé en détention plus de 100 personnes au SED, à Yaoundé.
« Le secrétariat d’Etat a la defense, (SED) est utilisée depuis au moins 2014 pour maintenir des personnes secrètes et comme lieu de torture. La torture est omniprésente dans tout le pays, dans des centres de détention officiels et non officiels. »
Selon des responsables de Human Rights Watch, les détenus auraient été transférés au SED le lendemain matin, après l’émeute de la prison centrale de Yaoundé le 22 juillet.