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Cameroun-politique : selon l’artiste Richard Bona «à un moment quand on est bousculé dans ses retranchements on répond»

Dans une intervention relayée par les confrères d’ actu Cameroun, le célèbre bassiste qui réside aux Etats-Unis revient sur sa présence accrue dans les réseaux sociaux et la non implication de l’artiste manu Dibango( de regretté mémoire) sur la situation de leur pays.

Dans une vidéo qu’il a publié le 15 avril dernier l’artiste explique en ces termes : «C’est ce qui arrive aujourd’hui. Les gens disent: «mais oui tu ne parlais jamais, tu ne répondais jamais aux gens». Je dis mais oui c’est du tac au tac. Parce qu’un jour j’en ai eu marre et j’ai dit: «vous savez quoi ? Répondre, je ne sais que faire ça ! Je vous ai déjà dit que je suis la réincarnation de la «malbouche». J’allais souvent signer les autographes. Les gens qui me reprochaient souvent aux concerts, en général les Africains, de ne jamais me voir dans les réseaux sociaux, je vais leur dire que même mon management me l’a reproché. Il m’a reproché de ne pas être très sociable. C’est vrai que ce n’était pas mon truc. Et maintenant que je suis dans les réseaux sociaux ça c’est mon douzième live. Les même gens te reprochent aujourd’hui d’être dans les réseaux sociaux», a décidé de faire comprendre Richard Bona.

Aussi, il revient sur le silence de son compère le regretté manu Dibango sur la situation au cameroun : «Manu Dibango, rest in peace, est né la même année que mon père. Les deux maintenant sont partis. Et comme je le comprenais tellement … Pourtant je n’étais pas d’accord avec certaines choses. Lui et moi on en parlait. On peut ne pas être d’accord et être d’accord, vous voyez ce que je veux dire. Je suis le premier à aller, pour Manu et tout mais je n’étais pas d’accord sur certains points lorsque je lui dis : «vraiment il faudrait qu’il dise quelque chose sur le NOSO et tout»…Mais je comprends cette génération aussi. C’est la génération de nos parents. Vous croyez qu’à l’époque d’Ahidjo tu pouvais parler comme je parle aujourd’hui ? Entre nous…Si vous êtes sincère avec vous-mêmes… Donc je peux comprendre les gens d’une certaine génération, mais les jeunes non. Je ne comprendrais jamais votre silence abrutissant… j’ai eu une chance inouie. Je me suis réveillé. Je me suis réveillé du coma. Un jour Je me suis dit: »non si je reste ici, je peux devenir un terroriste», a-t-il confié. Une réaction qui n’a pas manqué de faire des remous quant on connait l’engagement politique et l’aversion du virtuose de la basse pour le régime en place.