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Fai Yengo Francis (coordonnateur du Comité national de désarmement) « les sécessionnistes nous appellent sur nos numéros pour nous insulter »

Fai Yengo Francis (coordonnateur du Comité national de désarmement)

Malgré cela, l’ancien gouverneur de la région du Littoral estime obtenir de bons résultats à la tête du Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration (Cnddr) mis sur pied en novembre 2018, par Paul Biya.

Impossible trois mois après de faire un bilan clair du Comité Fai Yengo Francis, placé sous l’autorité du Premier ministre dont la mission est, d’accueillir et de désarmer les ex-combattants de la secte islamiste Boko Haram et des groupes armés des régions anglophones du Nord-ouest et du Sud-ouest; de collecter, de répertorier et de stocker les armes et munitions remises volontairement par les ex-combattants ; de prendre toutes les dispositions appropriées pour la destruction desdites armes, munitions et explosifs, en liaison avec les administrations compétentes.

L’ancien gouverneur, était dimanche dernier, l’invité du programme Dimanche midi (Poste national de la CRTV) , il a salué les efforts que consentissent les autorités sur le terrain, avant de confier que les sécessionnistes ont eu à le contacter ainsi que ses collaborateurs pour diverses raisons.

Extrait, retranscrit par Cameroun-Info.Net

Je voudrais d’abord vous dire que les radicaux-là nous appellent mes collaborateurs et moi. Il y en a qui nous appellent pour demander des conseils, il y en a qui nous appellent même pour nous insulter, il y en a qui nous appellent pour nous menacer et la quatrième catégorie c’est ceux qui appellent pour nous demander de contribuer à l’effort de guerre. Ils nous appellent sur nos numéros, ils ne se cachent pas

Voici ce qu’il leur a souvent répondu : « Je leur ai dit de quitter cette aventure. Parce que ça va finir. L’histoire de séparation est un mirage qui ne deviendra pas une réalité. C’est quelque chose que les commanditaires ne disent pas aux enfants. Nous ne devons pas disparaître pour une idée qui n’existera pas. Je leur conseillerai de quitter quand il est encore temps »